TORONTO, 12 décembre 2013 – Le commissaire aux services en français, Me François Boileau, se réjouit de l’adoption à l’unanimité du projet de loi 106, la Loi de 2013 modifiant la Loi sur les services en français (commissaire aux services en français), aujourd’hui à l’Assemblée législative de l’Ontario. Une fois la sanction royale accordée par le lieutenant-gouverneur, ces modifications feront du commissaire aux services en français un officier de l’Assemblée législative à partir du 1er janvier 2014.
Dans son Rapport annuel 2011-2012, Droits devant, le commissaire avait recommandé à la ministre déléguée aux Affaires francophones qu’une modification à la Loi sur les services en français soit proposée afin que le commissaire relève directement de l’Assemblée législative.
CITATIONS
«Par le biais de l’indépendance du commissaire aux services en français, la francophonie ontarienne se voit attribuer une présence permanente à l’Assemblée législative de l’Ontario, a affirmé le commissaire. Il s’agit d’une avancée historique en matière de reconnaissance et de protection des droits des citoyennes et citoyens francophones de l’Ontario.»
«Je suis extrêmement motivé à l’idée que les Franco-Ontariennes et les Franco-Ontariens obtiennent une nouvelle institution qui leur appartienne et qui fasse partie intégrante de l’Assemblée législative, a ajouté le commissaire. C’est avec beaucoup d’enthousiasme que j’anticipe que les communautés francophones et francophiles de toute la province puissent construire cette institution tout en la taillant sur mesure sur leurs besoins.»
«Je félicite tous les parlementaires ─ et plus particulièrement la ministre déléguée aux Affaires francophones, l’honorable Madeleine Meilleur, et les porte-paroles de l’opposition en matière d’affaires francophones ─ pour leur leadership et leur soutien indéfectibles dans l’adoption unanime de ce projet de loi. Ensemble, ils ont choisi de protéger ce poste d’une possible ingérence politique, de s’assurer de conserver l’intérêt de la haute fonction publique pour le respect de la Loi à long terme, et de donner au commissaire l’autonomie nécessaire au plein exercice de ses fonctions,» a conclu le commissaire.
FAITS EN BREF
Le poste de commissaire aux services en français a été créé en septembre 2007 à la suite d’une modification à la Loi sur les services en français.
Le commissaire aux services en français est chargé de mener des enquêtes indépendantes selon la Loi sur les services en français, par suite de plaintes ou de sa propre initiative. Il surveille également les progrès accomplis par les organismes gouvernementaux en ce qui concerne la prestation des services en français en Ontario.
Cette adoption du projet de loi en troisième lecture fait suite à son dépôt et à son adoption en première et deuxième lectures le 25 septembre 2013, ainsi qu’à son étude par le Comité permanent de l’Assemblée législative aujourd’hui. Le projet de loi prendra force de loi de façon officielle une fois que le lieutenant-gouverneur lui aura accordé la sanction royale, soit l’étape finale du processus législatif.
Le commissaire aux services en français était l’un des seuls ombudsmans de l’Ontario à relever d’un ministre plutôt que directement de l’ensemble des parlementaires.
Le commissaire aux services en français deviendra, à compter du 1er janvier 2014, un officier de l’Assemblée législative, tout comme la vérificatrice générale, le commissaire à l’environnement, la commissaire à l’information et à la protection de la vie privée, la commissaire à l’intégrité, l’intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes, l’ombudsman de l’Ontario et le médecin hygiéniste en chef de l’Ontario.
Le commissaire aux services en français de l’Ontario était le seul ombudsman linguistique provincial ou territorial du Canada à ne pas relever directement de l’Assemblée législative de sa juridiction. La commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick, la commissaire aux langues du Nunavut et la commissaire aux langues des Territoires du Nord-Ouest relèvent des parlementaires de leur juridiction provinciale ou territoriale respective.
POUR EN SAVOIR PLUS
Consultez le projet de loi 106, la Loi de 2013 modifiant la Loi sur les services en français (commissaire aux services en français), au http://goo.gl/2fDJw5, ainsi que la section 1.2 du Rapport annuel 2011-2012 du commissaire portant sur l’indépendance du commissaire aux services en français au http://ontario.ca/bipg.
Le Commissariat aux services en français agit pour assurer une prestation active et intégrée des services en français, en appui au développement de la communauté francophone, et du coup, de la société ontarienne.
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Simon Côté, agent des communications et des relations publiques
MISSISSAUGA, le 28 octobre 2013 — Le commissaire aux services en français de l’Ontario, Me François Boileau, et la présidente de Canadian Parents for French (Ontario), Mme Mary Cruden, ont annoncé la signature d’un protocole d’entente qui définit leur souhait et leur volonté d’établir des liens plus étroits dans le but de promouvoir la valeur du français et de la culture franco-ontarienne, ainsi que les avantages de connaître les deux langues officielles. Ils sont en outre d’avis qu’il est dans l’intérêt fondamental de la société ontarienne dans son ensemble que les francophones et les francophiles collaborent en ce sens.
« Nous nous réjouissons de la reconnaissance du commissaire Boileau relativement aux défis à relever en ce qui a trait à l’éducation en français langue seconde (FLS) et de l’intérêt de mettre nos forces en commun pour les communautés francophone et francophile de l’Ontario. Le bilinguisme qui caractérise notre nation est une source de fierté et, tout comme l’organisme que je représente, je crois qu’il est important de l’encourager et de le soutenir », a déclaré Mme Cruden.
« Mary et moi partageons la même passion pour l’éducation en langue française et nous reconnaissons la nécessité d’en accroître l’offre aux paliers élémentaire et secondaire, et particulièrement dans le cadre des études postsecondaires. Nous observons un manque flagrant de choix et de possibilités pour nos diplômés du secondaire lorsque vient le temps de poursuivre leurs études postsecondaires en français en Ontario, a affirmé Me Boileau. La mise en commun de nos connaissances et de nos réseaux profitera aux communautés francophones et francophiles. »
Le protocole énonce que les deux parties partageront l’information promotionnelle et travailleront en collaboration en vue d’explorer les recommandations formulées dans le cadre de leurs enquêtes. En outre, le protocole formalise une relation de collaboration déjà établie entre les deux parties depuis quelques années. Ce partenariat représente également la voie dans laquelle s’engage le Commissariat aux services en français vers la reconnaissance des alliés naturels des Franco-Ontariens et des efforts communs visant à intensifier la nécessité d’accroître l’accès à une éducation en langue française à tous les paliers.
« Nous souhaitons éliminer ensemble les obstacles communs auxquels se heurtent les Ontariens dans leurs efforts pour accéder à une éducation en français, qu’il s’agisse de programmes d’immersion ou d’écoles de langue française », a affirmé Me Boileau. Mme Cruden a ajouté que « l’union des forces de nos organismes contribuera à guider nos gouvernements respectifs vers des solutions pragmatiques et des améliorations durables en matière d’éducation en langue française. Nous sommes convaincus que la situation peut profiter à tout le monde. »
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Canadian Parents for French (CPF) est un réseau national qui compte 25 000 membres, considère le français comme une partie intégrante du Canada et se voue à la promotion et à la création de possibilités d’apprentissage du français langue seconde chez les jeunes Canadiens.
Le Commissariat aux services en français agit pour assurer une prestation active et intégrée des services en français, en appui au développement de la communauté francophone, et du coup, de la société ontarienne.
Pour de plus amples renseignements ou pour organiser une entrevue :
Simon Côté
Agent des communications et des relations publiques
Commissariat aux services en français de l’Ontario
Entre le Commissariat aux services en français, un organisme du gouvernement de l’Ontario, ayant son siège social au 700, rue Bay, bureau 2401, Toronto, Ontario, M7A 2H8, représenté par le Commissaire, François Boileau, tel qu’il le déclare,
et
Canadian Parents for French (Ontario), un organisme de bienfaisance sans but lucratif, légalement constitué, ayant son siège social au 103-2055, rue Dundas est, Mississauga, Ontario, L4X 1M2, représenté par Mary Cruden, Présidente, dûment autorisée aux fins du présent Protocole, tel qu’elle le déclare.
ATTENDU QUE le français, l’une des deux langues officielles du Canada, est également une partie importante du patrimoine de l’Ontario. Les deux parties énoncées dans le présent Protocole d’entente souhaitent favoriser la vitalité de la communauté francophone en Ontario et valoriser le rôle de soutien que fournit l’apprentissage du français langue seconde à cet effet. C’est en partie par la prestation efficace d’un enseignement de qualité du français langue seconde que la croissance continue de la communauté francophone se poursuivra.
ATTENDU QUE les deux parties énoncées dans le présent Protocole d’entente souhaitent veiller à l’usage continu de la langue française et à son respect.
ATTENDU QUE Canadian Parents for French (Ontario) est la direction provinciale d’un « réseau national de bénévoles qui valorisent la langue française comme composante intégrale du Canada et qui se dévouent à la promotion et à la création d’occasions d’apprentissage du français comme langue seconde pour tous les Canadiens. »1
ATTENDU QUE les rôles premiers de Canadian Parents for French (Ontario) sont les suivants :
accroître la sensibilisation du public aux occasions et aux avantages d’apprendre le français;
soutenir les parents et les enfants dans les programmes de français langue seconde;
influencer les décideurs à adopter des politiques qui favorisent un accès équitable à l’enseignement du français langue seconde.
ATTENDU QUE le Commissariat aux services en français agit pour assurer une prestation active et intégrée des services en français, en appui au développement de la communauté francophone, et du coup, de la société ontarienne.
ATTENDU QUE le Commissariat aux services en français a pour mandat de mener des enquêtes indépendantes selon la Loi sur les services en français, par suite de plaintes ou de sa propre initiative, de préparer des rapports sur les enquêtes et de surveiller les progrès accomplis par les organismes gouvernementaux en ce qui concerne la prestation des services en français en Ontario2.
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1 Source : site Web de Canadian Parents for French (Ontario), visité le 27 septembre 2013
2 Source : site Web du Commissariat aux services en français, visité le 27 septembre 2013
ATTENDU QUE le Commissariat aux services en français est à l’écoute de la communauté francophone, ainsi que tous ceux et celles qui appuient son développement, et cumule les rôles suivants :
Recevoir, traiter les plaintes et assurer leur suivi;
Sensibiliser la fonction publique aux attentes des citoyens;
Exercer ses pouvoirs d’enquête et de recommandation en matière de prestations des services en français;
Conseiller la ministre et lui proposer des recommandations.
ATTENDU QUE les deux parties énoncées dans le présent Protocole d’entente ont le désir et la volonté de resserrer leurs liens afin de promouvoir la valeur de la langue française, de la culture franco‑ontarienne ainsi que les avantages des langues officielles et du bilinguisme. Les deux parties conviennent qu’il est du meilleur intérêt de la société ontarienne si les francophones et les francophiles collaborent à cette quête.
EN CONSÉQUENCE,
Le Commissariat aux services en français s’engage
à fournir à Canadian Parents for French (Ontario) des renseignements de type promotionnel sur ses initiatives pour divulgation sur le réseau de CPF.
Canadian Parents for French (Ontario) s’engage
à fournir au Commissariat aux services en français des renseignements de type promotionnel sur son organisme et ses initiatives pour divulgation sur le réseau du Commissariat aux services en français.
Les deux parties s’engagent en parts égales
à collaborer afin d’explorer les occasions d’amorcer des initiatives communes et ainsi faire progresser les objectifs établis dans le présent Protocole.
La présente entente a une durée de cinq (5) ans. Elle débutera à la date à laquelle les deux parties l’ont signée.
RESPONSABILITÉS
Aucune responsabilité ne découle du présent partenariat. En vertu de la présente entente, aucune association n’est habilitée à s’engager à des obligations au nom de l’autre association ni de qui que ce soit, ni à se lier de par la loi.
EXAMEN ET DURÉE DU PARTENARIAT
Il est entendu que la présente entente de partenariat sera examinée annuellement. Le partenariat demeurera en place pour les cinq (5) prochaines années, et l’une ou l’autre des deux parties a le droit de se retirer sur avis de trois (3) mois. Il est possible de prolonger ce partenariat ou cette entente dans le cadre de l’examen annuel ou par entente mutuelle entre les deux parties.
EN FOI DE QUOI, les parties confient la signature du présent Protocole d’entente à leurs représentants dûment autorisés le 26 octobre 2013.
TORONTO, 24 octobre 2013 – Le commissaire aux services en français, Me François Boileau, considère que le plan d’action pour l’éducation postsecondaire en langue française lancé aujourd’hui par le gouvernement de l’Ontario ouvre la voie au développement et à la mise en œuvre de solutions concrètes et pragmatiques pour remédier aux très faibles taux d’accès de 0 à 3 % aux programmes d’études collégiales et universitaires en français dans le Centre-Sud-Ouest de la province.
Par l’entremise de ce plan d’action, le gouvernement s’engage à accroître graduellement jusqu’en 2015-2016 le financement annuel octroyé à tous les établissements postsecondaires de langue française et bilingues susceptibles d’offrir des programmes d’études en français dans le Centre-Sud-Ouest. Le gouvernement s’engage aussi à former un comité consultatif sur l’éducation en langue française d’ici au printemps 2014 et à évaluer la capacité du Collège universitaire Glendon à offrir davantage de programmes en français.
Dans un climat de restrictions budgétaires, le gouvernement fait preuve de vision en investissant dans l’avenir de la communauté francophone et francophile, et dans l’atout indéniable que représente une population parlant les deux langues officielles au pays dans une économie de plus en plus compétitive. Une approche qui ne pourra, donc, que s’avérer très bénéfique et permettra à l’Ontario de tirer profit de son avantage et exploiter tout son potentiel. Malgré ce premier pas clairement dans la bonne direction, le commissaire estime que plusieurs questions importantes demeurent, notamment à l’égard de l’autonomie du Collège Glendon et du mandat et de la composition du comité consultatif.
CITATIONS
« Je félicite le gouvernement d’avoir déposé ce plan d’action, a affirmé le commissaire. Le gouvernement fait preuve de leadership en octroyant des sommes importantes pour l’élaboration de nouveaux programmes en français dans le Centre Sud-Ouest. Des programmes qui répondront aux besoins de plus en plus grands des étudiants souhaitant poursuivre leurs études supérieures en français dans la région. »
« Bien que ce plan d’action propose d’évaluer la capacité du Collège Glendon à offrir plus de programmes en français, il fait abstraction de la question de la gouvernance par les francophones, qui s’avère pourtant cruciale pour assurer la protection des programmes en français actuels et leur développement, a cependant indiqué le commissaire. De fait, le Collège Glendon n’a actuellement aucun pouvoir de décision réel dans la création de nouveaux programmes en français sans le consentement de son université de tutelle, l’Université York. »
« Je m’inquiète que l’échéancier proposé pour la création du comité consultatifsoit trop éloigné pour que ce dernier puisse répondre aux besoins des francophones en temps opportun, a ajouté le commissaire. Aussi, rien ne laisse présager que le mandat qui lui sera confié respectera les paramètres de ma recommandation et de celle du Comité d’experts. Il importe entre autres qu’une place de choix soit également accordée aux établissements postsecondaires qui offrent déjà des programmes en français dans le Centre-Sud-Ouest au sein de ce comité, tels que le Collège Boréal par exemple, qui travaille sur le terrain depuis dix ans. »
FAITS EN BREF
Seuls deux établissements parmi les cinq qui offrent des programmes en français dans le Centre-Sud-Ouest de l’Ontario ont une gouvernance francophone : le Collège Boréal et La Cité collégiale.
Dans leurs rapports respectifs intitulés Pas d’avenir sans accès et Bâtir l’avenir, le commissaire et le Comité d’experts en matière d’éducation postsecondaire en langue française ont tous deux recommandé au gouvernement de créer un nouveau secrétariat afin de déterminer la nécessité de services et de programmes d’enseignement postsecondaire pour la population francophone dans le Centre-Sud-Ouest de l’Ontario.
Selon le recensement de 2011, le Centre-Sud-Ouest de l’Ontario compte 218 765 francophones, soit plus du tiers des francophones de la province.
Il est estimé que près de la moitié de la population francophone de l’Ontario vivra dans le Centre-Sud-Ouest de la province d’ici 2020. De toutes les communautés francophones de l’Ontario, celle du Centre-Sud-Ouest connaît le plus haut taux de croissance.
POUR EN SAVOIR PLUS
Consultez le communiqué du ministère de la Formation et des Collèges et Universités au http://goo.gl/oxFv58, le rapport Pas d’avenir sans accès du commissaire aux services en français au http://goo.gl/22Rpcc, ainsi que le rapport du Comité d’experts en matière d’éducation postsecondaire en langue française dans les régions du Centre et du Sud-Ouest de l’Ontario, intitulé Bâtir l’avenir, au http://ontario.ca/p55.
Le Commissariat aux services en français agit pour assurer une prestation active et intégrée des services en français, en appui au développement de la communauté francophone, et du coup, de la société ontarienne.
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Simon Côté, agent des communications et des relations publiques
TORONTO, 9 octobre 2013 – Le commissaire aux services en français, Me François Boileau, exhorte le gouvernement à tenir compte des besoins des francophones et des francophiles de façon proactive lorsqu’il entrevoit modifier ou éliminer des programmes qui soutiennent leur vitalité et leur développement, et non pas de façon réactive comme cela a été fait lors de l’élimination de la Bourse pour étudier en français.
Le commissaire livre les résultats de son enquête dans son rapport intitulé Abolition de la Bourse pour étudier en français : L’importance de bien faire ses devoirs, publié aujourd’hui.
Le rapport passe en revue les raisons pour lesquelles il s’avérait indispensable que le gouvernement crée un nouveau facteur incitatif à la poursuite d’études postsecondaires en français en Ontario pour compenser la disparition de la bourse. Le commissaire est d’avis que le gouvernement a vu juste en étendant l’admissibilité des Subventions ontariennes aux étudiantes et étudiants des régions éloignées aux francophones et aux francophiles. Ceci dit, il croit que cette mesure n’est pas suffisante pour contrer l’inégalité qui subsiste entre l’offre de programmes d’études collégiales et universitaires en français et ceux offerts en anglais en Ontario, tout particulièrement dans le Centre-Sud-Ouest de la province.
CITATIONS
« Le gouvernement a été à l’encontre du principe de l’offre active des services en français en abolissant la Bourse pour étudier en français sans prévoir initialement d’autres mesures spécifiques pour rapprocher les francophones et les francophiles d’une véritable égalité des chances, a affirmé le commissaire. Je me réjouis néanmoins que le gouvernement ait rectifié la situation en élargissant les critères d’admissibilité des subventions pour les frais de transport et les frais de navettage pour les francophones et les francophiles. »
« Il est crucial que le gouvernement développe et mette en œuvre des actions concrètes et décisives pour remédier aux très faibles taux d’accès de 0 à 3 % à l’éducation postsecondaire en langue française dans le Centre-Sud-Ouest de la province, a ajouté le commissaire. Des mesures positives spécifiques à cet égard doivent être prises pour assurer aux francophones des chances réellement égales de préserver leur langue, leur culture et leur identité. »
FAITS EN BREF
– La Bourse pour étudier en français a été instaurée par le gouvernement de l’Ontario en 1975-1976. Chaque année, approximativement 800 étudiants du palier postsecondaire pouvaient bénéficier de cette bourse non renouvelable d’une valeur de 1 500 $ dans la mesure où leur rendement académique s’avérait suffisamment satisfaisant.
– Le ministère de la Formation et des Collèges et Universités a aboli la Bourse pour étudier en français en avril 2012 dans la foulée de la discontinuation de plusieurs programmes du Régime d’aide financière aux étudiants de l’Ontario (RAFÉO), le tout au profit de la création du programme de Réduction de 30 % des frais de scolarité en Ontario.
– En mai 2013, le gouvernement a étendu l’admissibilité du programme de Subventions ontariennes aux étudiantes et étudiants des régions éloignées aux francophones et francophiles qui doivent se déplacer un minimum de 80 kilomètres pour suivre un programme d’études en français à temps plein, peu importe s’il y a un collège ou une université plus à proximité de leur adresse résidentielle permanente.
– Malgré les bonnes intentions manifestées dans le plus récent discours du Trône, plus d’un an après la publication de son rapport intitulé L’état de l’éducation postsecondaire en langue française dans le Centre-Sud-Ouest de l’Ontario : Pas d’avenir sans accès, le gouvernement n’a toujours pas émis de plan d’action afin de remédier à la situation.
POUR EN SAVOIR PLUS
Consultez le rapport Abolition de la Bourse pour étudier en français : L’importance de bien faire ses devoirs, au www.csf.gouv.on.ca, sous la section « publications ».
Le Commissariat aux services en français agit pour assurer une prestation active et intégrée des services en français, en appui au développement de la communauté francophone, et du coup, de la société ontarienne.
Simon Côté, agent des communications et des relations publiques
Commissariat aux services en français
Téléphone : 416 314-8247 ou 1 866 246-5262 (sans frais)
Courriel : communications.flscCSF@ontario.ca
TORONTO, 26 septembre 2013 – Le commissaire aux services en français, Me François Boileau, se réjouit du dépôt du projet de loi 106, la Loi de 2013 modifiant la Loi sur les services en français (commissaire aux services en français), hier à l’Assemblée législative de l’Ontario. Si ce projet de loi est adopté, les modifications qui s’en suivent à la Loi sur les services en français feront du commissaire aux services en français un officier de l’Assemblée législative.
Dans son rapport annuel 2011-2012, Droits devant, le commissaire avait recommandé à la ministre déléguée aux Affaires francophones qu’une modification à la Loi sur les services en français soit proposée afin que le commissaire relève directement de l’Assemblée législative. Le commissaire estimait entre autres que le moment était venu de protéger ce poste d’une possible ingérence politique, de s’assurer de conserver l’intérêt des fonctionnaires et hauts fonctionnaires pour le respect de la Loi à long terme, et de donner au commissaire l’autonomie nécessaire au plein exercice de ses fonctions.
CITATIONS
« Je félicite le gouvernement de l’Ontario et tout particulièrement la ministre déléguée aux Affaires francophones, l’honorable Madeleine Meilleur, de prendre les mesures nécessaires pour garder le cap sur une mise en œuvre efficace de la Loi sur les services en français, a affirmé le commissaire. Le dépôt de ce projet de loi témoigne du leadership de la ministre et s’insère à merveille dans son impressionnante feuille de route de dix ans à occuper ce poste. »
« Je remercie également les porte-paroles de l’opposition en matière d’affaires francophones pour leur contribution et leur appui aussi efficaces qu’essentiels dans le cadre de cette adoption rapide en première et en deuxième lectures. Je souhaite bien sûr que ce soutien se poursuive au Comité permanent de l’Assemblée législative ainsi que lors de la troisième lecture, » a ajouté le commissaire.
« L’indépendance du commissaire serait une avancée historique en matière de reconnaissance et de protection des droits des citoyennes et citoyens francophones de l’Ontario. À mon avis, il n’y aurait pas pu y avoir meilleure nouvelle en matière d’affaires francophones que le dépôt de ce projet de loi en ce Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes, » a conclu le commissaire.
FAITS EN BREF
– Le poste de commissaire aux services en français a été créé en septembre 2007 à la suite d’une modification à la Loi sur les services en français.
– Le commissaire aux services en français est chargé de mener des enquêtes indépendantes selon la Loi sur les services en français, par suite de plaintes ou de sa propre initiative. Il surveille également les progrès accomplis par les organismes gouvernementaux en ce qui concerne la prestation des services en français en Ontario.
– Le commissaire aux services en français est actuellement l’un des seuls ombudsmans de l’Ontario à relever d’un ministre plutôt que directement de l’ensemble des parlementaires.
– Si le projet de loi 106 est adopté, le commissaire aux services en français deviendra un officier de l’Assemblée législative, tout comme la vérificatrice générale, le commissaire à l’environnement, la commissaire à l’information et à la protection de la vie privée, la commissaire à l’intégrité, l’intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes, l’ombudsman de l’Ontario et le médecin hygiéniste en chef de l’Ontario.
– Le commissaire aux services en français de l’Ontario est le seul ombudsman linguistique provincial ou territorial du Canada à ne pas relever directement de l’Assemblée législative de sa juridiction. La commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick, la commissaire aux langues du Nunavut et la commissaire aux langues des Territoires du Nord-Ouest se rapportent aux parlementaires de leur juridiction provinciale ou territoriale respective.
POUR EN SAVOIR PLUS
Consultez le projet de loi 106, la Loi de 2013 modifiant la Loi sur les services en français (commissaire aux services en français), au http://goo.gl/2fDJw5, ainsi que la section 1.2 du Rapport annuel 2011-2012 du commissaire portant sur l’indépendance du commissaire aux services en français au http://ontario.ca/bipg.
Simon Côté, agent des communications et des relations publiques
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