Remerciements

En tant que commissaire aux services en français, il m’apparaît de mise et incontournable de souligner les dix dernières années de notre bureau provincial au service des Franco-Ontariennes et Franco-Ontariens, en rendant à César ce qui revient à César.

Le 1er janvier 2014, à la suite de l’adoption du projet de loi 106, le Commissariat aux services en français de l’Ontario est devenu indépendant, se rapportant désormais à l’Assemblée législative. Quelques jours plus tard, j’ai adressé ma première communication officielle à titre d’officier indépendant à la ministre déléguée aux Affaires francophones de l’époque, l’honorable Madeleine Meilleur. Hors de tout doute, le projet de l’indépendance du poste de commissaire aurait été impossible sans son leadership et son appui incontestable auprès des élus.

À l’occasion de la présentation de mon dixième rapport annuel, je souhaite honorer pleinement la contribution exceptionnelle de madame Meilleur à notre francophonie ontarienne au cours de la dernière décennie, voire depuis plus longtemps encore. Elle a su gagner la crédibilité inébranlable de ses pairs, en étant à la tête de ministères porteurs d’enjeux de taille et en demeurant un modèle et un symbole de leadership pour nos communautés de langue française.

Son attachement profond à celles-ci, jumelé à ses compétences et à sa perspicacité politique, aura joué grandement en faveur de la décision du Cabinet et de la première ministre d’aller de l’avant avec l’indépendance du Commissariat. Au nom de nos plaignants, de notre communauté et de mon équipe, je la remercie pour ses années exemplaires de service et de l’institution dont elle a su nous doter.

Enfin, je ne peux m’empêcher d’avoir plus qu’une pensée pour sa collègue, la députée de Nickel Belt, madame France Gélinas, qui a piloté deux projets de loi d’intérêt privé visant à faire du commissaire un officier relevant directement de l’Assemblée législative. Sa ténacité n’a d’égale que sa passion pour les affaires francophones. Le Commissariat entier lui en est également reconnaissant.

Me François Boileau

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