Conclusion

Un changement nécessaire

Avec son rapport annuel 2015-2016, le commissaire n’a qu’un seul objectif : démontrer la nécessité d’une refonte de la Loi sur les services en français.

La Loi est désuète et dépassée. L’Ontario ne peut pas prendre du recul dans un domaine où, en 1986, en adoptant la Loi sur les services en français, elle pavait la voie. Trente ans plus tard, la francophonie a évolué, mais la Loi est demeurée inchangée. Elle ne reflète plus la réalité d’aujourd’hui. Dans d’autres provinces et territoires, des lois ont été modernisées afin de mieux répondre aux besoins des communautés linguistiques minoritaires. Il est grandement temps que le gouvernement ontarien se mette au diapason.

Le commissaire vise un remodelage qui correspond à l’ère et au dynamisme de la francophonie de 2016. Il s’agit d’une francophonie où les limites des régions désignées ne tiennent plus en raison de l’évolution et de la mouvance de la population. Une francophonie où les communications et les transactions avec le gouvernement s’effectuent au moyen de toutes les avenues technologiques existantes, y compris les médias sociaux. Une francophonie où le concept de l’offre active est à privilégier. Une francophonie pour qui la livraison des services gouvernementaux s’est tellement diversifiée que la définition d’« organisme gouvernemental » doit aussi être revue.

Pour le commissaire, une refonte de la Loi s’amorce nécessairement par une consultation de la communauté et de ses parties prenantes. Celles-ci doivent être impliquées dès le début du processus. Une réflexion collective et inclusive s’impose.

Le commissaire souhaite que cette consultation soit entreprise au cours de la session parlementaire courante, mais pas plus tard qu’à l’automne 2016.

Avec une équipe élargie, davantage de ressources humaines et financières, des partenaires solides et une volonté de se montrer plus proactif, le commissaire désire accompagner le gouvernement dans ce formidable projet de société qui aura un impact réel et durable sur les 612 000 francophones formant la communauté actuelle, mais aussi sur les générations à venir.

Place à la LSF 2.0.

Commentaire

  1. ANNE-MARIE WOODHURST

    FLSA 2.0 makes sense…You get A++ for effort and good will.

    However I am saddened to inform you that in my daily life that even cities for example Brampton/Mississauga/Toronto designated FLSA – do not offer french language services in their transportation vehicles (buss & subway)…30 years later and still we have to ask for French language services… French language is not a privilege but a RIGHT! – that’s a world of difference. I have the right to board a Toronto bus and hear the announcements as to the stops/stations/ etc. en français; I have a right to hear these same announcements in the subway en français; I also have the right to hear these on the GO train; so why is it that as of today (September 28, 2016) these are uni-lingual English??

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *