TO2015
À l’été 2015, Toronto sera la ville hôtesse de l’un des événements les plus importants jamais organisés au Canada : les Jeux panaméricains et parapanaméricains. Ces Jeux mettront en valeur la richesse de l’Ontario, sa diversité et ses cultures, et laisseront un héritage durable.
Les Jeux représentent le plus grand événement multisports d’envergure internationale, et ils auront deux fois l’ampleur des Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver.
Dialogue pour renforcer la dualité linguistique
Le Commissariat considère la tenue des Jeux comme une excellente occasion de promouvoir la dualité linguistique, une composante essentielle de l’identité canadienne et ontarienne. Il y voit également l’occasion de souligner le 400e anniversaire du séjour de Samuel de Champlain et de la présence francophone en Ontario en mettant en évidence la riche contribution de la communauté franco-ontarienne à la société d’aujourd’hui.
« Le comité d’organisation de TO2015 est déterminé à susciter la participation des communautés francophones de tout le pays, y compris les Franco-Ontariens, à la planification et à l’organisation, dans les deux langues officielles, des meilleurs Jeux panaméricains et parapanaméricains de toute l’histoire. Les Jeux cherchent avant tout à jeter des ponts et à servir de trait d’union entre les communautés ainsi qu’à valoriser la diversité. En ce sens, l’accessibilité linguistique favorise l’inclusion et permet à tous les visiteurs de jouir au maximum des Jeux. »
Saäd Rafi, directeur général, Jeux panaméricains et parapanaméricains de TO2015
Une collaboration a été entamée en 2013 entre le Commissariat et son homologue fédéral, le Commissariat aux langues officielles du Canada, dans un dialogue avec TO2015. Cette conversation visait à faire en sorte que tous les services reliés à l’événement soient offerts au public en français et en anglais avant, pendant et après les Jeux. La collaboration vise aussi à ce que la communauté francophone soit incluse dans cette manifestation sportive et que ses besoins soient pris en compte à tous les égards.
Quelques mois plus tard, en novembre 2014, les deux Commissariats et le directeur général de TO2015 ont signé un protocole d’entente24 sur le caractère bilingue des Jeux et leur reflet de la dualité linguistique canadienne et ontarienne, qui inclut un processus de traitement des plaintes.
Déjà, le Commissariat a reçu une plainte concernant le manque de services en français dans le processus d’entrevues de sélection aux postes de bénévoles pour les Jeux. Le tout s’est soldé de façon satisfaisante menant même à des engagements de TO2015.
Le protocole fera l’objet d’un examen dans les six mois suivant son entrée en vigueur, donc à l’été 2015, afin de faire le point sur les résultats obtenus.
24. Pour plus de détails : https://csfontario.ca/fr/articles/5217 (page consultée en mai 2015).
Au delà des jeux, il y a aussi le parcours de la flamme ou, TO 2015 n’a pas obligé les villes, même dans les régions désignées, à avoir une composante francophone. Selon eux, le financement du fédéral pour le bilinguisme n’est que pour les jeux et rien d’autre. Dans certaines villes, les organisateurs étaient heureux de pouvoir avoir des représentants francophones pour avoir une célébration soit bilingue, avec une composante francophone, ou au moins un hymne national en français ou bilingue. Dans certaines villes, même avec des francophones prêts à aider, rien…. et TO2015 n’a pas aidé mais est resté plus ou moins muet. Dans une ville en particulier, les francophones préféraient faire l’hymne nationale en français et laisser un autre organisme ou personne ou autre l’opportunité d’être impliqué et de chanter la version anglaise. Les francophones se sont fait dire, si vous ne le faites pas bilingue, on trouvera quelqu’un d’anglo pour le faire bilingue. Ayant été impliqué dans tout ceci, je suis très déçu de TO 2015. Les gouvernements les ont supporté avec mon argent! Je devrais avoir le droit de célébrer lors du passage dans ma langue, les anglos le peuvent… Je ne devrait pas juste avoir à me déplacer à Toronto pour avoir quelque chose en français. On est en ONTARIO!
Bonjour Mme Martins,
D’abord, je vous remercie de votre commentaire pertinent et sachez que nous en prendrons bonne note lors de nos discussions avec TO2015.
Puis, je vous invite à surveiller du même coup notre site Web pour connaître les mises à jour qui seront affichées sur cette question prochainement. C’est définitivement quelque chose que nous ne perdrons pas de vue.
Merci encore d’avoir partagé votre point de vue et votre expérience, c’est très apprécié.
François Boileau