Rapport annuel 2013-2014

Une institution francophone s’enracine

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Vision

« Le Commissariat aux services en français agit pour assurer une prestation active et intégrée des services en français, en appui au développement de la communauté francophone, et du coup, de la société ontarienne. »

Autrement dit, la raison d’être du Commissariat est d’aider la population de l’Ontario à recevoir des services en français du gouvernement de l’Ontario et de ses prestataires de services. Ce faisant, le Commissariat appuie le développement des communautés francophones et francophiles et, par extension, de l’ensemble de la société ontarienne.

Bien que son rôle officiel soit d’aider les citoyennes et citoyens à recevoir les services auxquels ils ont droit, l’objectif ultime est de faire en sorte qu’un jour en Ontario il soit tout naturel d’offrir et de fournir des services en français. La Loi sur les services en françaiset ses règlements garantissent le droit des citoyennes et citoyens de l’Ontario à obtenir des services de leur gouvernement aussi bien en français qu’en anglais. Cela témoigne de l’importance, et par conséquent, de la nécessité de protéger la langue française en Ontario. C’est une richesse dont les Ontariennes et Ontariens doivent être fiers, mais il faut s’efforcer d’en assurer la mise en application, et cela commence par la responsabilité du gouvernement d’offrir des services aussi bien en français qu’en anglais.

Pour un francophone, pouvoir s’exprimer dans sa langue maternelle est plus qu’un droit, c’est un besoin. Même le plus bilingue d’entre nous préfère obtenir des services dans la langue qu’il maîtrise le mieux quand il aborde un sujet délicat, comme la santé ou la justice, ou quand il se sent diminué, que ce soit à cause d’une situation sociale, de la maladie ou de la vieillesse. Cependant, il ne pourra le faire que si le service est disponible et activement offert.

Les francophiles qui essaient de préserver leur langue seconde, apprise activement en classe, ont également besoin de soutien et de services. Même s’ils n’ont pas à vivre comme une minorité en Ontario, ils doivent relever les mêmes difficultés quand ils veulent avoir accès à des services ou à une éducation en langue française.

Le Commissariat se montre plus empathique à l’égard des citoyennes et citoyens les plus vulnérables de l’Ontario, ceux qui ont le plus besoin des services gouvernementaux, et pourtant ceux qui sont le moins susceptibles de se faire entendre par crainte des représailles. Quand il doit définir des priorités concurrentes, le Commissariat veille à ce que les besoins de ce groupe de citoyens arrivent en tête de liste, qu’il s’agisse d’immigrants qui ne connaissent pas bien leur nouveau pays d’accueil ou de citoyens marginalisés qui peinent à joindre les deux bouts. Le Commissariat croit que le « test moral d’un gouvernement se reflète dans la façon dont il traite les enfants, les aînés, les malades, les indigents et les personnes handicapées2 ».

2Déclaration d’Hubert H. Humphrey. Disponible en ligne: http//www.hhh.umn.edu/about/HHHquotes.html (page consultée en mai 2014)

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