Rapport annuel 2013-2014

Une institution francophone s’enracine

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Jeunesse et enfance

« Pour [les élèves francophones], montrer de la fierté implique de nous réveiller le matin, de nous rendre à l’école en sachant que des défis nous y attendent et aussi, si nous sommes chanceux, de poursuivre nos études postsecondaires en français. Ce n’est que plus tard dans la vie que nous apprécions vraiment la chance que nous avons. Mais, que puis-je dire? C’est la vie 13! »

Tout organisme qui se soucie des populations précarisées verra un incontournable dans la filière des services destinés aux enfants et aux jeunes. Le Commissariat ne fait pas exception : les enfants et les jeunes ne sont évidemment pas ceux qui réclameront des services en français et encore moins ceux qui porteront plainte en l’absence de tels services. Le commissaire ne serait jamais assez naïf pour assimiler ce silence à la réconfortante conclusion d’un travail parfaitement accompli. Au même titre que les fournisseurs de services destinés aux enfants et aux jeunes, il a le devoir d’aller au-delà de la facilité et au-devant de cette population.

13. Justin Dallaire, « Challenges of French youth », St Catharines Standard, le 5 janvier, 2010.

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