1.1 Transcription vidéo
Chapitre 1
Un cheminement organisationnel
1.1 Les six premières années
Allocution du commissaire au déjeuner du Club canadien de Toronto le 20 novembre 2012 (filmé et diffusé par le Groupe Média TFO)
Veuillez svp noter que :
- « François Boileau » désigne ci-dessous Me François Boileau, commissaire aux services en français de l’Ontario.
- « Hélène Roussel » désigne Madame Hélène Roussel, directrice générale de Reflet Salvéo.
- « Léonie Tchatat » désigne Madame Léonie Tchatat, directrice générale de La Passerelle-I.D.É.
- « Mikale-Andrée Joly » désigne Madame Mikale-Andrée Joly, directrice du service des relations corporatives, Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud.
Transcription :
François Boileau ― Il y a beaucoup de choses qui se brassent cette année. Aujourd’hui même, on émet un communiqué de presse conjoint avec le procureur général de l’Ontario. Je vous l’annonce en primeur. C’est formidable. C’est un engagement très concret du procureur général à tenter de régler la situation alarmante en matière d’accès aux services en français dans le domaine de la justice.
François Boileau ― En immigration, on a eu une cible de 5 %. Il y a des choses qui bougent, donc. On attend des nouvelles en matière d’éducation postsecondaire, surtout dans le Centre-Sud de l’Ontario.
François Boileau ― Alors je pense que pour un bureau de six personnes, on est assez content de ce qu’on fait, sans compter toutes les plaintes que l’on reçoit et les changements que l’on fait au niveau de la vie des citoyens sur une base relativement quotidienne.
Hélène Roussel ― Moi, je travaille à développer des services en français dans le secteur de la santé. Alors c’est clair que dans le secteur de la santé, il y a encore beaucoup de travail à faire, mais je pense que je suis satisfaite du travail qui se fait, de l’ouverture du système.
Léonie Tchatat ― Le commissaire Boileau fait un excellent travail. Les rapports sont très positifs et depuis, on voit quand même une nette amélioration de ce qui se fait.
Mikale-Andrée Joly ― Moi, je représente un conseil scolaire et c’est important pour nous d’encourager nos jeunes de s’affirmer, de se prononcer. Moi-même, mon fils a eu une contravention, alors je l’ai encouragé à demander son procès en français, ce qu’il a fait, alors j’étais très fière.
François Boileau ― Je pense qu’il y a des choses positives qui se font et il y a encore beaucoup de défis bien sûr, beaucoup de pain sur la planche. Je pense que la nécessité d’un commissaire est encore là, malheureusement devrais-je dire, d’une certaine façon. Mais au moins il y a des choses qui avancent, il y a des choses qui bougent, puis tant qu’il y a des choses qui bougent et qui vont dans la bonne direction… Vous savez, en situation minoritaire, si on avance pas, on recule, alors il faut avancer.
Fin