Ce lieu se veut d’abord un espace d’échanges, d’interactions et de discussions. Nous encourageons donc le partage d’arguments et de points de vue divergents, sans toutefois qu’une forme d’échange privé s’installe entre deux participants. Veuillez prendre connaissance des conditions d’utilisation avant de participer au blogue.
François Boileau
Commissaire aux services en français
Une belle soirée riche d’émotions hier soir. Nous avons souligné de nombreuses personnalités qui contribuent de près ou de loin à notre belle francophonie. Une soirée remplie de rires, de larmes de joie et de tristesse. Nous venons de perdre un grand homme, Paul Demers. Membre fondateur, et premier président de l’Association des professionnels de la chanson et de la musique (APCM), il a joué un rôle déterminant dans la reconnaissance et la promotion de nombreux artistes de l’Ontario, notamment avec la création du Gala Trille Or.
De par ses paroles et sa musique, il a touché des milliers de francophones et francophiles au Canada, en Louisiane et en France avec la fameuse chanson Notre Place – l’hymne de la francophonie ontarienne. Vous ne le savez peut-être pas, mais cette chanson représente beaucoup plus qu’un symbole musical. De fait, cette chanson est née à la suite d’une demande pour un gala célébrant l’anniversaire de la Loi sur les services en français. Je vous invite à cet égard, à visionner l’excellente entrevue de Gisèle Quenneville à son émission Carte de visite. Alors qu’on s’apprête à fêter les 30 ans de la Loi, je remercie Paul de nous avoir aidé à trouver notre place aujourd’hui pour demain.
Au nom des membres de l’équipe du Commissariat, je tiens particulièrement à présenter mes plus sincères condoléances à la conjointe de Paul, Sylvie, ainsi qu’à ses proches.
Lors de notre soirée cocktail du 4 octobre dernier, plusieurs d’entre vous ont eu la chance de voir en exclusivité une vidéo lancée par le Commissariat.
Au cours des dix dernières années, nous avons participé à de nombreuses rencontres et présentations au sein de la communauté et de la fonction publique et nous comprenons qu’il n’est pas toujours facile ou évident pour la communauté francophone et francophile de comprendre toutes les facettes de la Loi sur les services en français.
Nous avons alors approché Improtéine afin de nous aider à vulgariser les éléments importants de la Loi mais surtout de comprendre les changements tels que stipulés dans mon dernier rapport annuel. L’équipe d’Improtéine a donc relevé le défi avec brio en y ajoutant un soupçon d’humour, tout comme le veut leur tradition.
Nous comptons beaucoup l’utiliser dans les prochains mois et je vous invite aussi à la partager auprès de vos amis et collègues via les réseaux sociaux. N’hésitez pas à la présenter lors de vos rencontres ou encore dans le cadre de vos présentations.
Finalement, je profite de ce billet pour vous inviter à aimer notre nouvelle page Facebook. Vous y trouverez toutes les annonces sur nos nouvelles publications et activités du Commissariat.
Mon homologue fédéral, M. Fraser, souligne dans son rapport qu’il n’y a pas de consensus quant à la portée de l’article 23 de la Charte sur l’obligation des instances provinciales et territoriales à offrir des programmes de la petite enfance dans la langue de la minorité. Malgré ce manque de consensus, il est clair que le lien est très important entre l’accès à l’éducation en langue de la minorité en vertu de l’article 23, et l’offre de services à la petite enfance.
Le rapport indique que non seulement les services offerts en français aux jeunes enfants permettent de soutenir l’apprentissage de la langue, mais favorisent également le développement d’un sentiment d’appartenance à la communauté francophone. En expliquant le portrait et la réalité de la petite enfance en milieu minoritaire francophone, le commissaire rend évident les enjeux qui touchent de très près ce rapport : la transmission de la langue et l’exogamie, le fait que deux paliers de gouvernement soient impliqués et le manque de financement (ce qui touche directement la pénurie de personnel et le manque de formation, le manque d’infrastructures et l’absence de sensibilisation auprès des parents et des fournisseurs de services).
Le commissaire aimerait que son rapport influence le développement de la prochaine Feuille de route pour les langues officielles par Patrimoine canadien, puisque la présente tombe à échéance en 2018.
Qu’est-ce que cela représente pour notre gouvernement ontarien, pour nous francophones et francophiles en Ontario ?
Il est évident que les programmes de la petite enfance financés par le gouvernement provincial jouent un rôle crucial afin de maintenir le lien identitaire à la langue française chez les jeunes enfants, particulièrement les enfants issus de couples exogames.
Il serait alors intéressant pour le gouvernement provincial, et particulièrement pour le ministère des services à l’Enfance et à la Jeunesse, de se pencher sur une politique-cadre permettant de baliser et de financer l’offre de services à la petite enfance en français en Ontario. Idéalement, les deux paliers de gouvernement devraient ouvrir le dialogue et travailler ensemble suite au rapport du commissaire Fraser afin de permettre un service à la petite enfance adéquat et équivalent aux services de la petite enfance offerts dans la langue de la majorité.
Au cours des dernières années, de nombreuses initiatives ont vu le jour : les centres Meilleur départ, l’établissement des centres de la petite enfance (Early Years Centres) et la mise en place de projets pilotes par les conseils scolaires de langue française pour scolariser les jeunes de trois ans. Ces actions, quoique pertinentes, n’ont pas permis l’articulation d’une offre stable et constante de programmes en français dans toutes les régions désignées.
Il est maintenant temps qu’un poids plus grand soit donné par l’Ontario au volet « petite enfance » dans le cadre de la négociation du prochain protocole pour les Langues officielles en Éducation (PLOE).
La province a la chance de devenir première de classe en améliorant les services de la petite enfance et en assurant une continuité plus fluide vers le système d’éducation de langue française. Il faut désormais mettre la main à la pâte, afin d’offrir à nos tout-petits un milieu d’éducation de la plus haute qualité, et cela en français !
Je joins donc ma voix à celle du commissaire aux langues officielles, qui dans la publication de son récent rapport du début du mois d’octobre, demande au gouvernement fédéral de prévoir dans son prochain plan quinquennal pour les langues officielles, des investissements suffisants pour les initiatives touchant la petite enfance en milieu minoritaire.
Maintenant est venu le temps de vous présenter l’équipe du CSF. J’ai ajouté un peu de suspens dans mon dernier billet, puisque je trouve important de vous présenter les nouveaux qui se sont ajoutés.
Comme plusieurs membres de la communauté et nombreux de nos partenaires le savent, le Commissariat a doublé ses effectifs depuis la dernière année. Nous avons maintenant des nouveaux locaux pour accueillir cette belle équipe, et je vous assure, ils ont bien hâte de recevoir vos demandes et vos plaintes !
À notre équipe déjà composée de moi-même, Jean-Gilles Pelletier à la direction générale, de Mohamed Ghaleb, Jocelyne Samson, Marta Dolecki et Yves-Gérard Méhou-Loko aux enquêtes, et Anne Nguyen, coordonnatrice aux services opérationnels, nous ajoutons une enquêteuse, des spécialistes en communications, ainsi qu’un analyste et un avocat-conseil.
Elisabeth Arcila est la nouvelle enquêteuse qui se joint aux quatre autres membres de l’équipe des enquêtes. Originaire de Colombie, Elisabeth a fait ses études en droit et a œuvré en droit du travail et en arbitrage dans son pays d’origine. Au Canada depuis plusieurs années, elle a complété un BA en études internationales à l’Université de Montréal et un certificat en administration publique. Elle compte à son actif professionnel plus de 5 ans en relations de travail pour le Gouvernement du Québec, à la Commission des partenaires du marché du travail et au ministère de la Famille.
Avec une équipe complète de cinq enquêteurs et enquêteuses, nous sommes prêts à recevoir vos plaintes ! Vous aurez surement la chance de les rencontrer lors de nos tournées dans la communauté et auprès de nos instances gouvernementales.
Aux communications, nous avons une toute nouvelle équipe ! Deux individus qui ont toutes deux des parcours très pertinents. Elles seront à l’écoute de toutes vos demandes d’informations et/ou questions que vous auriez pour nous.
Notre nouvelle Chef, Communications stratégiques est Touria Karim. Originaire de la France, Touria a fait ses études universitaires à l’Université Laurentienne en Commerce et Administration. Elle a œuvré auprès de nombreux organismes dans la région de Sudbury (dont le Centre Victoria pour Femmes et le Centre de santé communautaire du Grand Sudbury) et dans la région de London (ACFO – London Sarnia). Par la suite, elle a œuvré en communications et marketing pendant plus de dix ans, et récemment comme chef des communications au Groupe Média TFO, dans le cadre duquel elle a entretenu des relations fructueuses avec les organismes communautaires francophones et institutionnels. Son expérience et son entregent seront de grande valeur pour nous.
Pour travailler avec Touria, nous avons embauché Mélina Leroux, Agente, Communications et Relations communautaires. Elle nous arrive de la région d’Ottawa. Ayant étudié à l’Université d’Ottawa et au collège La Cité, elle a travaillé pour la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO) pendant près de 3 ans comme coordonnatrice des grands évènements. Elle connait assez bien le milieu communautaire et sa passion pour la politique et les affaires courantes est un atout pour notre équipe. Elle et Touria seront souvent appelées à faire des présentations et se rendre dans les quatre coins de la province pour faire les liens avec la communauté et de sensibiliser les gens sur leurs droits d’obtenir des services en français selon les normes de la Loi sur les services en français.
Nous avons accueilli tout récemment Hermann Amon, Analyste, Politique et Recherche. Hermann nous arrive tout droit du CASC de Toronto après avoir œuvré à l’Entité 4. Il est titulaire d’une maitrise en évaluation des programmes de l’École Nationale d’Administration publique du Québec et un certificat en Lean Process Improvement délivré par l’Ontario Hospital Association. Hermann est par ailleurs un passionné d’Études Anciennes. Dans sa seconde vie, il poursuit ses recherches en histoire romaine au sein du Réseau d’Ottawa pour l’étude de l’Antiquité tardive du Département d’Études anciennes et de sciences des religions de l’Université d’Ottawa et est titulaire d’un doctorat en Histoire romaine de l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV). Sa riche expérience communautaire et son expertise en recherche, en planification et en base de données, entre autres, nous seront certainement très utiles.
Nous accueillons également une nouvelle adjointe administrative, Mary Jane Hee Fa Chung. Originaire de l’île Maurice, Mary Jane est quadrilingue, et vit au Canada depuis 2003. Certifiée en administration et en mandarin, Mary Jane poursuit des études en gestion des ressources humaines. Au Canada, elle a œuvré brièvement dans le secteur privé, puis a occupé des postes d’appui administratif pendant près de 10 ans au Conseil des ministres en éducation, Canada (CMEC). Avant de se joindre au Commissariat, elle a occupé les fonctions d’adjointe exécutive de la Direction générale du CMEC.
Et le dernier membre de l’équipe à s’ajouter, et non le moindre, est Joseph Morin, Conseiller juridique. Natif de Cornwall, Joseph a étudié l’histoire canadienne, puis le droit au programme de Common Law français, à l’Université d’Ottawa. Il a poursuivi des études en droit constitutionnel au niveau de la maîtrise. Après son stage professionnel à un cabinet d’avocat national, Joseph a travaillé comme avocat au Sénat du Canada, à un cabinet d’intérêt public, puis pour le Gouvernement du Nunavut.
Maintenant que je vous ai présenté brièvement l’équipe, je vous lance l’invitation pour venir les rencontrer ce vendredi lors de nos portes ouvertes. Vous êtes alors cordialement invités à venir visiter les nouveaux locaux et à rencontrer la nouvelle équipe du Commissariat aux services en français de l’Ontario, le vendredi 23 septembre prochain entre 13 h et 15 h.
Nous avons bien hâte de vous recevoir dans nos nouveaux bureaux et au plaisir de vous rencontrer vendredi après-midi !
Pour bien des personnes, le mois de septembre équivaut à la rentrée. Depuis quelques jours, on parle beaucoup de rentrée scolaire, puisque les élèves et les étudiants retrouvent leur banc d’école. En même temps, c’est le retour au travail pour de nombreux parents, après plusieurs semaines de vacances, ou simplement un bon long weekend de la fête du Travail.
Je profite de cette rentrée pour souligner quelques nouvelles d’importance qui sont sorties depuis la fin de l’année scolaire en juin dernier. Pour commencer, le Commissariat a publié un suivi au rapport sur l’éducation de juin 2011. Dans ce suivi au rapport, nous avons soulevé l’importance de la collaboration entre les conseils francophones et anglophones afin d’augmenter l’offre de locaux pour les écoles de langue française qui manquent d’espace. Les admissions dans les écoles de langue française ne font qu’augmenter, et le secteur de Beaches à Toronto a un besoin criant d’établissements scolaires. Les écoles secondaires qui offrent déjà beaucoup à la population grandissante de Toronto font un excellent travail, mais commencent à manquer d’espace à un rythme alarmant. À ce manque d’espace s’ajoute un problème de distance, car de nombreux jeunes en ont pour des heures à se rendre à l’école puis à retourner à la maison, et tout cela pour avoir accès à une éducation de langue française. Espérons que ce suivi aura des échos positifs pour l’amélioration de l’accès à l’éducation en français dans la région Est du Grand Toronto.
Après plusieurs mois d’attente et d’incertitude en ce qui concerne l’avenir du Centre Jules-Léger, c’est le 8 août dernier que le gouvernement annonçait qu’il maintenait l’ouverture du Centre. Une excellente nouvelle pour les élèves sourds, malentendants et aveugles ou ayant des troubles d’apprentissage qui fréquentent ou fréquenteront ce centre d’excellence en éducation spécialisée. Les messages de joie et de soulagement ont été nombreux le jour de cette annonce. Outre cette confirmation que le Centre restera ouvert (avec toutes les écoles d’application et les écoles provinciales), le gouvernement apportera « des changements législatifs en vue de transférer la structure de gouvernance du Centre Jules-Léger aux 12 conseils scolaires de langue française afin de mieux servir les élèves francophones ». Je me réjouis également de cette nouvelle, puisque c’était une recommandation formulée dans mon rapport d’enquête sur le Centre Jules-Léger. Je dois également reconnaître le travail ardu de nombreux parents et membres de la communauté qui se sont déplacés pour aller aux consultations et qui ont exprimé l’importance de conserver leur école et de s’assurer qu’elle soit sous la gouvernance des francophones.
Du côté post-secondaire, beaucoup de choses se passent également. Depuis quelques jours, on note plusieurs annonces de financement pour des nouveaux projets qui aideront les établissements post‑secondaires à se démarquer dans leur communauté ainsi qu’au sein d’autres institutions, à l’échelle nationale et internationale.
La rentrée parlementaire est maintenant chose faite. Je profite d’un discours du Trône décevant pour les francophones, du moins en apparence, pour mettre de l’avant mon dernier rapport annuel : LSF 2.0. C’est le plus important rapport du Commissariat depuis sa création. Ce rapport démontre que notre Loi sur les services en français est désuète et qu’elle doit être revue : on doit notamment y ajouter des dispositions qui tiennent compte de l’ère technologique et réviser les différents postes qui ont été créés en application de cette loi. La réalité de 1986 et celle d’aujourd’hui sont complètement différentes, et c’est la raison pour laquelle je crois vraiment que les élus doivent revoir cette loi en vue de l’actualiser et de la rendre plus claire et complète. Il s’agit d’un énorme projet, mais il doit être mené à bien et l’être de façon soignée ! C’est d’autant plus important que cette année, soit le 18 novembre prochain, nous allons célébrer les 30 ans de la Loi sur les services en français. Cette loi a 30 ans et elle apporte beaucoup aux Franco-Ontariens et Franco-Ontariennes en ce qui a trait aux services gouvernementaux. Elle pourrait toutefois apporter plus !
Dans la même ligne de pensée, nous devons examiner la question de l’offre active. Ce fut le sujet d’un autre de mes rapports très populaires. Et il est en lien très étroit avec le rapport annuel LSF2.0. Non seulement il faut offrir des services en français aux francophones, mais ceux-ci doivent être clairement au courant que ces services existent en français. C’est lorsqu’ils en entendent parler, le voient et le reconnaissent que les gens comprennent qu’un service en français est bel et bien offert. Lorsque ces marqueurs ne sont pas présents, les citoyens et citoyennes sont trop gênés pour demander leurs services ou ne savent pas qu’ils peuvent le faire. Cette situation a pour effet de diriger les gens vers une langue qui n’est pas leur langue maternelle et risque d’entraîner des malentendus et complications dans le cadre de demandes de services. Il faut donc fournir de gros efforts pour s’assurer que les citoyens et citoyennes aient accès à plus qu’un simple « Hello, Bonjour » et qu’ils obtiennent un service en français après avoir passé l’étape du triage, de l’accueil ou de la réception à l’endroit qui fournit le service requis.
L’exemple que j’utilise souvent est celui de la personne dans son propre emploi, surtout les emplois de services à la clientèle (ou autre poste qui comporte un lien direct avec le public). Lorsque cette personne offre un service, le fait-elle en français et en anglais, ou simplement en anglais ? Si elle l’offre dans les deux langues par respect pour le client ou la cliente, pourquoi ne serait-elle pas respectée elle aussi lorsqu’elle demande un service ? Des questions qui portent à réflexion, car il y a une volonté d’offrir les services en français, mais la qualité des services fournis est moindre que celle des services fournis dans la langue de la majorité. Selon la loi, les services devraient être offerts de façon égale, et équitable.
Sur une autre note, je suis bien content d’être de retour. Notre équipe s’est agrandie et est motivée ! J’ai bien hâte de vous présenter ses membres dans un prochain billet. Vous aurez également la chance de les rencontrer lors de diverses sorties que fera le Commissariat partout en province. L’automne est une période très occupée pour nous, car nous travaillons sur un projet qui donnera plus de visibilité au Commissariat, et qui nous permettra d’être encore plus près des gens et de continuer de les informer sur leurs droits et les services qu’ils peuvent obtenir.
Profitez alors du fait que le Commissariat a plus de ressources pour vous servir, et faites-nous parvenir vos plaintes et vos demandes d’information.
Je ne serais pas étonné que ce soit le bon sénateur Jean-Robert Gauthier lui-même qui ait accueilli Mauril Bélanger hier soir, en lui disant quelque chose de typique comme « Je ne t’attendais pas si vite, mais beau travail mon gars. » Beau travail en effet. Car ce ne devait pas être une mince tâche que celle de remplacer le député Gauthier. Mais après peu de temps, à force de travail et de labeur, mais surtout grâce à la propre personnalité de Mauril, si franche, directe et attachante, la circonscription électorale de Jean-Robert est devenue sa circonscription. Avec plus de 21 années comme représentant fédéral de la circonscription d’Ottawa-Vanier, il faut le faire !
Ainsi, Mauril Bélanger nous a quittés. Pas seulement en tant que député, mais également comme un héros. Lorsqu’il a appris la nouvelle de sa terrible maladie, il aurait très bien pu tout abandonner et simplement tenter de jouir des moments qui lui restaient. Personne, absolument personne, n’aurait émis le moindre reproche, bien au contraire. Mais puisqu’il a été un battant toute sa vie, il n’a jamais capitulé. Il a préféré continuer à remplir son important rôle de député, allant même en Afrique, malgré sa maladie, car il avait pris des engagements comme parlementaire et représentant de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie.
Du dévouement comme ça, on n’en reverra pas de sitôt. Et prodigué avec de la classe par-dessus le marché.
Mauril Bélanger était toujours disponible, et ses judicieux conseils m’ont beaucoup aidé. Il recommandait toujours de ne jamais se détourner de son chemin et de toujours être franc avec les gens. Mauril Bélanger, c’est du solide. Du solide franco comme il s’en fait peu. Il est normal de distribuer des éloges après le décès d’un homme politique. Mais notre Mauril à nous est parti. Et cela fait mal. D’autres se lèveront et mèneront les combats politiques à venir. D’autres afficheront une intégrité hors du commun. D’autres seront tout simplement d’épatants députés. Sauf que Mauril, lui, était tout ça et bien plus encore.
Le travail de Mauril fut si bien accompli, et peut continuer de s’épanouir avec l’adoption en anglais d’une version de notre hymne national réellement inclusive, ainsi que son souhait qu’Ottawa devienne officiellement bilingue pour les célébrations du 150e de la Confédération canadienne. Souhaitons que ses grands rêves et dernières volontés politiques soient réalisés.
L’équipe du Commissariat aux services en français souhaite offrir à son épouse Catherine, ainsi qu’à leurs enfants et petits-enfants, ses plus sincères condoléances.
Merci Mauril, tu seras toujours présent parmi nous.