Ce lieu se veut d’abord un espace d’échanges, d’interactions et de discussions. Nous encourageons donc le partage d’arguments et de points de vue divergents, sans toutefois qu’une forme d’échange privé s’installe entre deux participants. Veuillez prendre connaissance des conditions d’utilisation avant de participer au blogue.
François Boileau
Commissaire aux services en français
Je vous souhaite un merveilleux temps des Fêtes et une excellente année 2014, tout en santé, en bonheur et en amour !
Mon blogue prend relâche durant cette période spéciale, mais vous pouvez compter sur moi pour être de retour en janvier 2014 (du moins, je l’espère !).
Madame Geneviève Boudreau, directrice, Programme d’appui aux droits linguistiques; Monsieur Graham Fraser, commissaire aux langues officielles du Canada; Madame Katherine d’Entremont, commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick; et Maître François Boileau, commissaire aux services en français de l’Ontario.
Après non pas un, ni deux ni trois, mais bien quatre billets dans le cadre de cette série que je publie en guise de revue de fin d’année, je vous ramène aujourd’hui au 7 novembre dernier, alors que j’effectuais une tournée à Chatham et à Pain Court, la ville de « notre » sous-ministre adjointe Janine Griffore, afin de participer à une réunion des fournisseurs de services de santé identifiés et désignés d’Érié St. Clair, ayant eu lieu au Centre communautaire de Chantham-Kent, La Girouette.
J’ai profité de ce déplacement pour rencontrer Jacques Kenny, le directeur général de l’Entité de planification des services de santé en français Érié St. Clair/Sud-Ouest, pour effectuer une présentation à la communauté francophone locale, pour rencontrer Joseph Picard, le directeur de l’éducation du Conseil scolaire catholique Providence, et pour visiter le point d’accès de soins primaires du centre de santé communautaire de Pain Court. Renée Moison est une infirmière praticienne entièrement bilingue qui est originaire de cette région. Avec l’appui de cette infirmière qui ne manque ni de vision ni d’engagement, il s’agit d’un point d’accès prometteur et franchement rafraîchissant.
J’ai également rencontré les élèves d’histoire et de droit de l’École secondaire de Pain Court, en plus d’avoir pu échanger les directions d’écoles de la région. Un énorme merci à Marthe Dumont, coordonnatrice des services en français du RLISS d’Érié St. Clair, pour avoir coordonné cette tournée avec brio.
Plus récemment, le 13 novembre dernier à Toronto, j’ai participé à l’événement « Se rassembler pour des communautés en santé ─ Collaborer au changement » du Réseau CS, où j’ai livré une conférence intitulée Parce que les plus vulnérables ne se plaignent jamais, dont les principaux messages étaient liés à la priorité du Commissariat à l’égard des populations précarisées.
Enfin, le tout dernier événement d’envergure auquel j’ai participé est la réunion annuelle du Programme d’appui aux droits linguistiques (PADL) le 20 novembre dernier à l’Université d’Ottawa. À titre de panéliste, et en compagnie de mes deux collègues Graham Fraser, commissaire aux langues officielles du Canada, et Katherine d’Entremont, commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick, j’ai présenté un projet d’étude sur l’accès à la justice permettant de comprendre l’importance des dispositions relatives aux tribunaux prévues à l’article 19 de la Charte canadienne des droits et libertés et l’impact des processus alternatifs de résolution de conflits pour l’accès à la justice. Bien sûr, j’ai parlé du rapport intitulé Accès à la justice en français du Comité consultatif de la magistrature et du barreau sur les services en français auprès du procureur général de l’Ontario, et des suivis importants qui en découlent.
Voilà qui conclut cette rétrospective sur les événements marquants auxquels j’ai pu participer au cours des derniers mois. Je remercie une fois de plus tous les organismes hôtes de ces événements pour leur travail exceptionnel et pour leur engagement envers une prestation active et intégrée de services en français aux communautés francophones et francophiles de l’Ontario.
Le commissaire François Boileau en compagnie de la présidente de CPF, Madame Lisa Marie Perkins, à Victoria.
Après avoir publié un premier, un second et un troisième billets portant sur plusieurs événements marquants de 2013 auxquels j’ai participés, je reviens aujourd’hui tout d’abord sur la conférence annuelle d’Avocats sans frontières Canada (ASFC), « Changer la société par le droit », qui a eu lieu le 5 octobre dernier à Québec. J’ai eu l’occasion de participer au deuxième panel de cette conférence, qui s’est déroulé sous le thème « Le litige stratégique au Canada : un moyen de faire tomber les barrières à la pleine réalisation des droits humains ». Ma présentation s’intitulait « Le litige des droits linguistiques collectifs au Canada et son impact sur les minorités francophones ».
Deux semaines plus tard, soit le 18 octobre dernier, je me trouvais en tournée à Victoria, en Colombie-Britannique, pour participer à l’Assemblée générale annuelle nationale de Canadian Parents for French (CPF). Je remercie une fois de plus toute l’équipe de CPF pour leur accueil chaleureux, ainsi que pour avoir octroyé de nouveau une place centrale aux relations avec les francophones de la province de l’Ontario dans la coordination de cet événement. À juste titre, ma présentation s’intitulait d’ailleurs «Rapprochement between Francophiles and Francophones: An evolving dialogue» [Rapprochement entre francophiles et francophones : un dialogue en évolution].
Le 21 octobre 2013, j’ai livré une présentation à la réunion du conseil d’administration de l’Entité 4, à Toronto, afin de présenter à ses membres les nouvelles orientations du Commissariat, et d’échanger de façon constructive sur leur travail et leurs progrès.
Deux jours plus tard, soit le 23 octobre dernier, je me trouvais à Ottawa pour participer au Forum de lutte à l’itinérance 2013 de la Coalition pour prévenir l’itinérance chez les francophones d’Ottawa (CPIFO), soit un événement cadrant parfaitement avec l’une des priorités actuelles du Commissariat, soit celle d’accorder une attention toute particulière aux besoins des populations précarisées en matière d’accès à des services en français de qualité.
Je vous reviens bientôt avec un cinquième billet dans le cadre de cette rétrospective sur plusieurs événements marquants auxquels j’ai participés en 2013.
À la suite de la publication d’un premier et d’un deuxième billets tout récemment afin de mettre en lumière plusieurs événements auxquels j’ai participés en 2013, je reviens aujourd’hui au mois de juin dernier en m’arrêtant tout de suite au 6 juin, soit dit en passant le lendemain de la publication de mon Rapport annuel 2012-2013. C’est à cette date qu’a eu lieu le Forum « La Francophonie au pluriel : en parler pour mieux la comprendre et mieux la servir » de Reflet Salvéo, auquel j’ai participé à titre de conférencier.
Quelques jours plus tard, le 11 juin 2013, a eu lieu une conférence sur la prestation active de services en français à London, axée plus spécifiquement sur le recrutement et la rétention de personnel bilingue, semblable à une autre conférence à laquelle j’avais participé antérieurement à Kingston. J’y ai fait une présentation en la matière, avec la troisième recommandation de mon Rapport annuel 2012-2013 en perspective, bien sûr, d’autant plus que je venais tout juste de la rendre publique la veille.
Le 12 septembre dernier, j’ai ensuite livré, à Sudbury, une conférence à l’Assemblée générale annuelle de La Société d’aide à l’enfance des districts de Sudbury et de Manitoulin, après quoi j’ai rencontré les membres du personnel francophones de l’organisme à l’occasion d’un sommet interne. J’ai profité de cette tournée à Sudbury pour entre autres rencontrer Pierre Riopel, le nouveau président du Collège Boréal, et pour participer à un déjeuner conférence de l’ACFO du Grand Sudbury, auquel Monsieur Riopel était justement conférencier.
Pour poursuivre, le 17 septembre, à Toronto, j’ai effectué une présentation au conseil d’administration de l’Association des centres de santé de l’Ontario. Je remercie d’ailleurs l’association pour son accueil fort chaleureux.
Puis le 18 septembre dernier, je me trouvais à London pour participer à un déjeuner réseautage de la Table de concertation francophone de London (TCFLO), organisé en collaboration avec le Centre communautaire régional de London, le toutdans le cadre d’une exposition régionale sur les services en français.
Je poursuivrai dans un billet subséquent ma revue de fin d’année en soulignant d’autres événements marquants auxquels j’ai eu la chance de participer en 2013. À très bientôt !
En partant du principe que l’éducation est nécessaire au maintien de la prospérité, le rapport du COQES décrit la nécessité de l’équité et de la vitalité linguistique pour assurer la viabilité des communautés francophones ontariennes en plein essor :
Équité : Les francophones de l’Ontario participent-ils à l’EPS au même rythme que leurs concitoyens anglophones? Les étudiants francophones choisissent-ils de poursuivre leurs études en français, et le système d’enseignement postsecondaire leur permet-il un tel cheminement?
Vitalité : Pour que les communautés francophones puissent être fortes, elles doivent pouvoir parler leur langue maternelle à la maison, au travail, et plus généralement en leur sein.
Le rapport conclut notamment qu’il faudrait plus de recherches de façon à analyser correctement la situation. Selon le rapport, les étudiants francophones de l’Ontario accèdent à des établissements d’enseignement postsecondaire, et y obtiennent leur diplôme, à un rythme qui est comparable à celui de leurs camarades anglophones. Toutefois, les données existantes ont tendance à exclure des groupes de francophones et ne reflètent pas l’actuelle diversité de francophones qui poursuivent des études postsecondaires en Ontario.
Cependant, le manque d’offre de programmes en français et l’absence de représentation géographique de l’enseignement en français demeurent des obstacles de taille pour le maintien de la vitalité linguistique des communautés de l’Ontario.
Je souhaite également profiter de l’occasion pour souligner le fait que nous n’avons toujours pas reçu de compte rendu de la part du ministère de la Formation et des Collèges et Universités en ce qui a trait aux deux premières recommandations de mon rapport, lesquelles portent sur l’amélioration de la collecte de données :
Élargir la collecte de données centrée sur les ayants droit à l’éducation en langue française pour y intégrer des données relatives aux élèves en immersion, à ceux qui sont membres d’une famille exogame ou allophone, ainsi qu’aux francophiles.
Utiliser le numéro d’immatriculation scolaire de l’Ontario (NISO), lié à des variables linguistiques, tout au long de la vie scolaire de la population étudiante, de l’apprentissage des jeunes enfants à l’enseignement postsecondaire et au-delà. Le NISO devrait en outre être modifié afin d’y intégrer des questions liées à la langue. De préférence, on devrait employer des questions ou des indicateurs multiples plutôt qu’un indicateur à un seul facteur.
La sanction royale a été accordée hier par le lieutenant-gouverneur au projet de loi 106, la Loi de 2013 modifiant la Loi sur les services en français (commissaire aux services en français), qui a été adopté à l’Assemblée législative mercredi dernier, ce qui fait à présent de l’indépendance du commissaire aux services en français chose faite ! Ce changement entrera en vigueur dès le 1er janvier 2014, soit dans moins de trois semaines.
Tel que je l’ai indiqué avec enthousiasme dans le communiqué que mon bureau a émis hier, par le biais de l’indépendance du commissaire aux services en français, la francophonie ontarienne se voit attribuer une présence permanente à l’Assemblée législative de l’Ontario. Il s’agit d’une avancée historique en matière de reconnaissance et de protection des droits des citoyennes et citoyens francophones de l’Ontario.
Je remercie tous les parlementaires ─ et plus particulièrement la ministre déléguée aux Affaires francophones, l’honorable Madeleine Meilleur, et les porte-paroles de l’opposition en matière d’affaires francophones, pour leur leadership et leur soutien indéfectibles dans l’adoption de ce projet de loi.
Je remercie aussi les organisations qui étaient présentes hier lors de l’étude du projet de loi par le Comité permanent de l’Assemblée législative, soit « Canadian Parents for French (Ontario) » ; Roxane Villeneuve Robertson, candidate du parti conservateur de l’Ontario dans la circonscription de Glengarry-Prescott-Russell ; l’Association des juristes d’expression française de l’Ontario (AJEFO), qui a publié un communiqué à ce sujet le 27 septembre dernier, et un autre hier ; et l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), qui a mené une campagne d’appui considérable dans le cadre de laquelle plus de 400 lettres de soutien ont été soumises à Monsieur Garfield Dunlop, le président du Comité permanent de l’Assemblée législative, et à plusieurs autres élus. L’AFO a aussi publié au moins quatre communiqués récemment au sujet de l’indépendance du commissaire, dont un ce matin.
C’est avec beaucoup de dynamisme que j’anticipe que les communautés francophones et francophiles de toute la province puissent construire cette institution tout en la taillant sur mesure sur leurs besoins. Je reviendrai bien sûr sur le dossier de l’indépendance du commissaire au cours des prochains mois, afin de vous tenir au courant de cette belle transition menant tout droit vers la création d’une nouvelle institution qui appartienne à toutes les Franco-Ontariennes et à tous les Franco-Ontariens, et qui fasse partie intégrante de l’Assemblée législative.