Ce lieu se veut d’abord un espace d’échanges, d’interactions et de discussions. Nous encourageons donc le partage d’arguments et de points de vue divergents, sans toutefois qu’une forme d’échange privé s’installe entre deux participants. Veuillez prendre connaissance des conditions d’utilisation avant de participer au blogue.
François Boileau
Commissaire aux services en français
Au mois d’avril, nous avons publié un document intitulé Étude sur les radios communautaires francophones de l’Ontario : Éléments clés de la vitalité des communautés. Essentiellement, cette étude a souligné l’importance des radios communautaires comme outil de développement des communautés francophones et a demandé au gouvernement provincial de proposer des solutions concrètes et permanentes pour répondre aux besoins spécifiques des francophones.
Alors que nous sommes toujours en attente d’une réponse du gouvernement à notre étude, nous avons reçu de bons commentaires des membres des communautés francophones. À ceux-ci s’ajoute un courriel de Madame Hélène Caron qui anime une émission de radio hebdomadaire en français sur les ondes de CFMU-FM 93,3 (la radio étudiante et communautaire de l’Université McMaster, à Hamilton)
Hélène — dont l’émission French Toast est diffusée les lundis entre 14 h et 15 h — suggère d’examiner la possibilité pour les francophones d’utiliser le temps d’antenne offert par certaines radios communautaires anglophones. La légitimité de notre langue et de nos communautés francophones passe, entre autres, par les ondes, dit-elle.
Il s’agit d’une idée intéressante.
Je me souviens très bien, il y a de cela plusieurs vies, avoir animé quelques émissions « Rencontres » sur les ondes de CBC au Yukon, les dimanches soirs. J’en garde de très beaux souvenirs. Peut-être que cette façon de faire pourrait s’appliquer dans certaines communautés qui n’ont pas de radio communautaire francophone.
Mon allocution, comme vous vous en doutez, portait sur la publication de mon dernier rapport annuel dont la première recommandation a fait couler beaucoup d’encre. Si vous n’avez pas encore pris connaissance de ce rapport, je vous invite à le faire. Je vous invite également à lire ma déclaration aux médias du 31 mai ainsi que la lettre à l’éditeur qui a été publiée dans le journal Le Droit du 3 juin. La lecture de ces documents vous donnera le ton du discours que j’ai présenté aux membres de la FAFO, et vous permettra de vous familiariser avec les idées que je compte défendre au cours des prochains mois.
Aujourd’hui je suis à North Bay où j’ai visité, ce matin, des élèves de l’École catholique secondaire Algonquin. Vous savez, à chaque fois que je visite des classes d’élèves de la 11e et la 12e année, j’en ressors énergisé. Nos jeunes ont un franc-parler et des idées qui m’inspirent. Cela me donne confiance en l’avenir de nos communautés francophones, ici en Ontario.
Enfin, ce soir je vais assister à la réception d’ouverture du rassemblement annuel de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO). À l’horaire de la soirée, un grand débat sous le thème « Au-delà des étiquettes » avec plusieurs personnalités connues dont Benôit Pelletier, ancien ministre québécois des Affaires intergouvernementales et de la Francophonie canadienne, Alain Buhon, vice-président de l’Union provinciale des minorités raciales et ethnoculturelles francophones et Ronald Caza, avocat et maître d’œuvre de la défense dans la cause de l’hôpital Montfort. Ça promet!
Les citoyens de la région de Hamilton/Niagara ont célébré en fin de semaine l’inauguration d’un nouveau centre multiservice francophone. Il s’agit du Centre de santé communautaire Hamilton/Niagara qui offrira, entre autres, des activités sociales et culturelles, un centre de jour pour les aînés, des services d’établissement pour les immigrants, ainsi que des services de santé (santé primaire, promotion de la santé et santé mentale).
Voilà un exemple parfait de ce que j’avance dans mon dernier rapport annuel avec ma première recommandation. L’inauguration de ce centre multiservice confirme que cette voie demeure un exemple à suivre avec des adaptations, évidemment, en fonction de besoins locaux de chacune des communautés francophones de la province.
Bravo aux gens de la région de Hamilton/Niagara pour leur vision envers non seulement l’octroi de services gouvernementaux en français, mais pour le développement de la communauté francophone en se dotant d’institutions indispensables!
Dans un éditorial publié ce matin par le journal Le Droit d’Ottawa, le journaliste Patrick Duquette affirme que la première recommandation de mon quatrième rapport annuel va dans « la mauvaise direction » et que celle-ci « risque de dénaturer les associations et de leur faire oublier leur mission première ».
La recommandation qui fait sourciller se lit comme suit :
RECOMMANDATION 1
« Le commissaire recommande à la communauté franco-ontarienne de participer activement au processus de renouvellement de la prestation des services du gouvernement en proposant des méthodes et moyens innovateurs, pragmatiques et axés sur les résultats pour assurer le développement de cette communauté ».
Il me semble évident qu’on a pas bien compris ma recommandation et le texte qui l’accompagne… C’est pourquoi j’ai l’intention de réagir à cet éditorial par le biais d’une lettre à l’éditeur.
Entre temps, je vous pose la question : que pensez-vous de cet éditorial?
Le gouvernement de l’Ontario vient tout juste d’annoncer qu’il débloquera des fonds pour permettre la réalisation d’une école d’architecture bilingue reliée à l’Université Laurentienne.
Voilà une bien grande nouvelle pour tout le Nord, pour Sudbury, pour l’Université Laurentienne et aussi pour les Franco-ontariens puisque la formation qui sera donnée à cette école sera et en anglais et en français.
Le ministère des Transports est à la recherche de bénévoles francophones pour développer une bibliothèque de messages-pictogrammes bilingues pour ses panneaux routiers à message variables.
Trois consultations sont prévues : une à Orléans (du 16 au 19 mai), une à Sudbury (du 24 au 27 mai) et la dernière à Toronto (du 6 au 9 juin). Pour y participer, vous devez être un conducteur francophone qui emprunte les autoroutes au moins une fois par semaine.
Pour de plus amples renseignements ou pour vous inscrire, je vous invite à communiquer avec Mme Rabiya Lallani (416 596-1252, poste 23). Une indemnité sera versée aux participants admissibles.