Ce lieu se veut d’abord un espace d’échanges, d’interactions et de discussions. Nous encourageons donc le partage d’arguments et de points de vue divergents, sans toutefois qu’une forme d’échange privé s’installe entre deux participants. Veuillez prendre connaissance des conditions d’utilisation avant de participer au blogue.
François Boileau
Commissaire aux services en français
Me voici de retour au bureau après un congé parental bien occupé (à ne pas confondre avec des vacances…). Mon constat : le temps passé avec notre petite Sabrina a filé vite comme un éclair. Je suis donc très heureux d’y avoir consacré quelques mois.
Cela dit, mon congé parental ne m’a pas empêché d’assister à l’ensemble des activités du Colloque sur les 25 ans de la Loi sur les services en français. Selon moi, ce colloque a été fantastique. Je tiens à remercier sincèrement toutes les personnes qui ont participé à l’organisation de cet événement, y compris les membres de l’équipe du Commissariat.
Je suis ressorti de ces deux jours avec beaucoup de matière à réflexion et beaucoup de sujets à discuter avec mon équipe. Certains concernent manifestement la communauté, d’autres interpellent le gouvernement de l’Ontario tandis que plusieurs se rapportent au Commissariat.
Enfin, en écoutant la lecture des discours prononcés à l’Assemblée législative, il y a de cela 25 ans, je me suis surpris à mieux comprendre que, pour les élus de l’époque, la Loi sur les services en français n’était pas un aboutissement en soi, mais bien une étape. Qu’à l’époque, la Loi — même avec ces failles et imperfections — était certes vue comme une importante étape, mais que celle-ci n’empêcherait pas la communauté d’aller plus loin. Jusqu’où? Les participants au Colloque nous ont fourni d’excellentes réponses et indices qui nous interpelleront au cours des prochaines semaines. À suivre…
Le Colloque sur les 25 ans de la Loi sur les services en français, qui aura lieu les 17 et 18 novembre, attire de plus en plus l’attention.
En effet, l’Express de Toronto a publié un article à ce sujet et le Colloque fait aussi parler de lui dans les médias sociaux, soit sur Facebook et sur le réseau Twitter.
Si vous désirez en savoir plus, je vous invite à regarder l’émission Relief à TFO ce soir, alors que l’animatrice Gisèle Quenneville vous donnera un avant-goût de cet important événement.
Je vous invite également à lire le communiqué qui vient tout juste d’être publié par le comité organisateur.
Enfin, un mot au sujet des inscriptions : les représentants d’organismes communautaires peuvent désormais s’inscrire au même tarif que les étudiants!
Aujourd’hui, nous sommes à un mois, jour pour jour, d’un important événement qui aura lieu à l’Université d’Ottawa. D’ailleurs, je vous en ai parlé une première fois sur mon blogue au mois d’avril.
En effet, les 17 et 18 novembre prochains, je participerai au Colloque sur les 25 ans de la Loi sur les services en français avec les membres de mon équipe et une belle brochette de panélistes.
Leur mission : faire un bilan de l’impact de la Loi et ses perspectives d’avenir.
Nous espérons vous inclure en grand nombre à cette discussion et souhaitons que vous acceptiez de participer à écrire une nouvelle page de notre histoire!
Dimanche sera jour de célébrations pour les francophones et francophiles. En effet, le 25 septembre est le Jour des Franco-Ontariens et Franco-Ontariennes.
Le vert et le blanc seront à l’honneur ce jour-là à travers l’ensemble de l’Ontario pour célébrer et reconnaître l’apport des francophones à la vie culturelle, sociale, économique et politique de notre province. À Toronto, même la Tour CN sera illuminée pour souligner notre fière présence!
En fait, les célébrations ont déjà débuté. C’est le cas de la fête organisée par le réseau des employés francophones de la fonction publique ontarienne (FrancoGO) à laquelle j’ai assisté hier avec ma fille, Sabrina, et ma conjointe, Lucie. J’ai beaucoup apprécié les sketchs d’humour et les performances musicales. Bravo à ce dynamique groupe de fonctionnaires qui ne manquent pas de talents ni de créativité!
Enfin, ce matin, j’ai eu l’honneur de prendre part à la levée du drapeau franco-ontarien à l’hôtel de ville de Hamilton : une initiative de l’ACFO/AFO Régionale Hamilton. Il s’agit d’un moment historique pour notre drapeau, car c’est la première fois qu’il prend sa juste place à Hamilton, à côté de l’unifolié canadien et le drapeau ontarien.
Devant une salle du conseil municipal bondée de jeunes et de moins jeunes, le vice-maire Brian McHattie a exprimé le souhait que l’on n’en reste pas au simple niveau du symbole. Selon lui, il importe de rétablir un contact permanent avec la communauté francophone de Hamilton afin d’offrir des services répondant à ses besoins, notamment en ce qui a trait aux nouveaux arrivants. Un discours bien senti et bien accueilli.
La célébration du drapeau et la Journée des Franco-Ontariens nous permettent de tenir ce genre d’événement qui renforce notre sentiment d’appartenance et de fierté. Voilà pourquoi il m’a tant fait plaisir d’interrompre mon congé parental (à ne pas confondre avec vacances — car une petite, ce n’est pas de tout repos!) pour me rendre dans cette communauté qui a inspiré le gouvernement de l’Ontario à revoir sa définition de francophone pour la rendre plus inclusive.
Bonnes célébrations à tous les Franco-Ontariennes et Franco-Ontariens!
Je viens d’être informé du décès de madame Francine Chartrand Dutrisac.
Francine était une femme d’action, bien connue, très appréciée par toute la communauté, y compris la communauté francophone et respectée par tous et toutes pour son professionnalisme et son expertise. Travailleuse acharnée, elle a occupé bon nombre de postes de direction dans le secteur postsecondaire pendant plus de 25 ans — une période durant laquelle elle a aussi eu l’occasion de diriger de nombreux comités sur l’éducation ou encore sur la culture.
Francine était une visionnaire qui a reçu plusieurs prix dans sa carrière dont la médaille d’excellence du Regroupement des gens d’affaires de la capitale nationale et le prix d’excellence du Réseau des Cégeps et des Collèges francophones du Canada.
Sur le plan personnel, Francine était une personne dévouée et était appréciée par la communauté pour son engagement, car elle était toujours prête à donner de son temps. Avec son décès, nous perdons également une amie : une amie qui n’a jamais hésité à offrir un fier coup de main à mon équipe dans la préparation de mes rencontres dans le Nord de la province grâce à son vaste réseau de contacts et un carnet d’adresses impressionnant!
En mon nom personnel, et au nom du Commissariat, je tiens à offrir mes sincères condoléances à Denis Hubert Dutrisac, l’époux de Francine, ses proches et amis, ainsi qu’à l’ensemble de la famille du Collège Boréal.
C’est avec une grande tristesse que j’ai appris le décès de Gilles Barbeau.
Gilles était un pilier de la communauté francophone. Pendant de nombreuses années, il a été président du Comité de planification des services de santé de Toronto et directeur des Centres d’Accueil Héritage.
Je tiens à offrir mes condoléances les plus sincères à sa famille et à ses proches.
Les visites auront lieu demain soit jeudi de 14 h à 17 h et de 19 h à 21 h au salon funéraire Paul O’Connor, situé au 1939 avenue Lawrence Est à Toronto.
Quant aux funérailles, elles seront célébrées le lendemain, à 11 h, à la paroisse Saint-Louis-de-France située au 1415 chemin Don Mills à Toronto).