Retour sur la saga entourant la fermeture de l’Hôpital général de Penetanguishene

Hier fut une journée bien remplie en raison des nombreuses entrevues données par suite de la remise de notre mémoire à la ministre des Affaires francophones, l’honorable Marie-France Lalonde, et à son ministère ainsi qu’au ministère de la Santé et des Soins de longue durée. Ce mémoire avait pour objet de souligner que le processus de révocation de la désignation de l’Hôpital général de Penetanguishene constituait une violation de la Loi sur les services en français. Je n’ai certes pas mâché mes mots, mais il le fallait, car, après tout, n’oublions pas que c’est le patient qui en subit les conséquences pendant toutes ces années. Le processus prévu par la Loi n’a tout simplement pas été respecté. C’est un fait indéniable. J’ai donc recommandé une série de mesures pour éviter de futures violations de la sorte.

J’ai aussi indiqué dans le mémoire que nous avions reçu, depuis le début de l’année 2017, des plaintes concernant les services en français offerts au Georgian Bay General Hospital (GBGH). Je remercie d’ailleurs l’administration de cet hôpital d’avoir accepté et demandé une désignation, même partielle, sous la LSF. Depuis le 1er juillet, le GBGH est maintenant partiellement désigné en application de la LSF, et il nous faut nous en réjouir. Cela signifie que, juridiquement parlant, les services d’admission et les services ambulatoires doivent être offerts en français.

J’aimerais souligner les efforts de la haute direction de l’hôpital et de ses employés bilingues, car ils travaillent très fort afin de pouvoir offrir des services de qualité aux francophones de la région. Le Commissariat reconnaît donc les efforts de l’hôpital et travaille d’ailleurs de concert avec son personnel afin de corriger les écarts de conformité. Depuis la désignation, nous avons reçu quelques plaintes, mais il ne s’agit pas de plaintes systémiques.

Je peux vous assurer que le Commissariat continuera de collaborer avec toutes les parties concernées afin d’améliorer la prestation des services désignés par le Georgian Bay General Hospital au bénéfice de ses patients francophones. À cet égard, la réaction initiale de la ministre démontre que le gouvernement se montre ouvert à l’idée d’apporter des changements, et cela est de bon augure.

 

 

 

 

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