Semaine nationale de l’immigration francophone
Pour conclure cette superbe Semaine nationale de l’immigration francophone, je veux souligner les divers témoignages entendus au courant de la semaine, et aussi souligner l’importance de l’implication des nouveaux arrivants au cœur de nos communautés. J’ai aussi participé à certaines entrevues ici et là.
J’ai souligné à plusieurs reprises l’importance de bons programmes pour assurer le meilleur accueil possible pour les gens qui décident de s’installer en Ontario et vivre en français. Nous devons être en mesure de bien les accueillir, en français, mais aussi de trouver une façon de bien retenir ces gens, pour qu’ils décident de s’établir ici.
Sur nos infographies (que plusieurs ont surement vu circuler depuis les dernières années), l’on démontre le fort bassin de nouveaux arrivants qui contribuent à la francophonie ontarienne. Un francophone sur deux dans la grande région de Toronto est né à l’extérieur du pays, et seulement 60 % de la population francophone en Ontario est née ici. Ça en dit quand même beaucoup !
Depuis 2009, nous avons également élargi la définition de francophone, en adoptant la définition inclusive de francophone (DIF). Elle va comme suit : Sont considérées comme francophones de l’Ontario, les personnes pour lesquelles la langue maternelle est le français, de même que les personnes pour lesquelles la langue maternelle n’est ni le français ni l’anglais, mais qui ont une bonne connaissance du français comme langue officielle et qui utilisent le français à la maison. Cela permet alors d’ajouter et de reconnaître plus de francophones et francophiles qui se trouvent déjà ici, chez nous, en Ontario.
Plusieurs diront : C’est bien beau tout cela, mais nous avons de la difficulté à attirer, à recruter et à garder ces gens ici. Les chiffres ne sont pas au rendez-vous et nous n’arrivons pas à atteindre la cible provinciale pour l’immigration francophone. Le rapport tant attendu du groupe d’experts du ministère des Affaires civiques et de l’Immigration devrait sortir sous peu. J’aurai l’occasion certainement d’y réagir.
En attendant ce rapport et les pistes de solution qu’il contiendra sans doute, nous devons continuer de trouver des solutions pour bien attirer les nouveaux arrivants, et nous assurer de leur donner le meilleur accueil. S’ils se sentent comme chez eux, ils voudront rester, et à leur tour aider à en attirer d’autres, et participer activement à la communauté. Continuons de souligner l’importance de l’immigration francophone et l’enrichissement qu’elle nous apporte.