Plan d’action contre la violence à caractère sexuel

En mars 2011, le gouvernement de l’Ontario a rendu public son Plan d’action contre la violence à caractère sexuel intitulé Changer les attitudes, changer les vies.

À titre de citoyen, le commissaire ne saurait trop se réjouir de cette initiative interministérielle qui mise sur trois aspects fondamentaux de la lutte contre la violence à caractère sexuel : (i) la prévention de la violence à caractère sexuel grâce à une plus grande sensibilisation du public (ii) l’élargissement et l’amélioration de l’accès à tout un éventail de services destinés aux survivantes d’actes de violence à caractère sexuel, et (iii) le renforcement de la réaction du système de justice pénale à la violence à caractère sexuel. Il a bon espoir que le plan contribuera réellement à mettre un terme à la violence sexuelle et à aider les femmes et les jeunes fi lles ontariennes à vivre en toute sécurité.

À titre de champion des droits des francophones, le commissaire se réjouit également de cette initiative qui a tenu compte, de bout en bout, des besoins spécifiques des citoyennes francophones. Ainsi, dès les consultations initiales, qui prévoyaient des rencontres régionales dans les collectivités des quatre coins de la province, les personnes francophones ayant survécu à des actes de violence à caractère sexuel et les travailleurs de première ligne ont été invités à faire entendre leur voix et à partager leur point de vue sur les soutiens dont ils ont besoin.

Leur apport s’est traduit par des engagements précis de la part du gouvernement, dont les plus importants sont de veiller à ce que l’accès aux programmes et services en français soit abordé dans le cadre du Plan d’action et de mettre sur pied un groupe de travail mixte sur les services en français de sorte que les politiques, programmes et services satisfassent les besoins particuliers des femmes francophones.

Au nombre des autres engagements bénéfiques aux francophones figurent (i) l’augmentation du financement des centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel qui servent les femmes d’expression française (ii) l’élargissement du rôle d’Action ontarienne contre la violence faite aux femmes — un organisme qui intervient sur le plan du développement de ressources en français, et (iii) l’offre de services d’interprétation pour aider les survivantes à comprendre les services et les options qui leur sont accessibles.

La violence à caractère sexuel est un problème qui affecte toute la société. Le commissaire est fier de constater que, dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement pour mettre au point un plan concernant ce fléau, les citoyennes ont été traitées dans la dignité et dans le respect non seulement en tant que femmes, mais aussi en tant que francophones.

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