Rapports annuels des commissaires aux langues officielles du Canada et du Nouveau-Brunswick
Le 11 octobre dernier, mon collègue Michel Carrier, commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick, a publié son rapport annuel 2011-2012. Quelques jours plus tard, soit mardi dernier, Graham Fraser, commissaire aux langues officielles du Canada, a lui aussi publié son rapport annuel 2011-2012.
Je vous en parle aujourd’hui, car comme vous le savez, il relève de la plus grande importance de toujours lire les rapports annuels des commissaires aux langues officielles (y compris celui du commissaire aux services en français de l’Ontario)!
Cela dit, je félicite mes deux collègues pour tous leurs efforts et pour leurs excellents rapports, lesquels je vous invite à consulter.
Parmi les sujets abordés dans le rapport annuel du commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick, citons entre autres l’immigration francophone et le processus de révision de la Loi sur les langues officielles de la province. Compte tenu des défis particuliers liés à l’immigration francophone, le commissaire Michel Carrier recommande au gouvernement du Nouveau-Brunswick d’élaborer et mettre en œuvre une stratégie à long terme en matière d’immigration francophone. Ce dossier est évidemment aussi au cœur de nos priorités en ce moment en Ontario. Je vous en parlais d’ailleurs pas plus tard qu’il y a deux semaines ici même sur mon blogue à la suite de la publication du rapport final de la Table ronde d’experts sur l’immigration en Ontario.
Demain, je rencontrerai les commissaires Fraser et Carrier à Ottawa lors du forum annuel de l’organisme Canadian Parents for French. Je vous en dirai plus à ce sujet la semaine prochaine.
Many decision-makers and policy developers at the provincial and federal levels have dumped French language and services to the French-speaking communities under the umbrella of equity. We know of health equity, equitable access to education and employment. They often lose sight that French is one of the official languages of Canada.
Many provinces have not passed a law or regulation that entitles taxpayers to ask services in government agencies in French, at times because of insufficient critical mass of francophone individuals. However, devising immigration policies that encourage francophone to make Canada their new land would be a first step towards forming that critical mass. Political will and conversations among stakeholders would further pave the way to the development and implementation of such policies. Hat off to Misters Boileau, carrier and Fraser for their respective efforts.