Symposium international à Thunder Bay

EMNO/NOSM Rendez-vous 2012

Je me trouvais hier à Thunder Bay dans le cadre du symposium international Rendez-vous 2012 dans lequel s’insérait également le Symposium francophone 2012 de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO).

Bien que je n’aie jamais refusé une invitation de l’EMNO, j’ai toujours été relativement hésitant à participer pleinement à ses événements de peur que la présence du commissaire ne serve de caution à cette université qui n’offre pas de cours en médecine en français dans le Nord. Eh bien plus maintenant.

D’abord, la qualité des conférenciers internationaux et nationaux (plus de 43 pays participants et près de 850 délégués dont 110 pour le Symposium francophone) rappelle le rôle particulièrement unique de l’EMNO en tant qu’institution de formation qui respecte les valeurs de l’imputabilité sociale. Les panélistes étaient présents pour rappeler, entre autres, que la communauté, y compris la communauté francophone, participe activement à tous les niveaux de gouvernance, y compris le développement du curriculum. Il s’agit d’une université où on forme non seulement des futurs professionnels de la santé, mais aussi des agents de changements.

Ce qui est également encourageant et motivant, c’est de voir la progression constante et positive de l’acceptation non seulement du fait français, mais également de la culture francophone, particulièrement dans le Nord, et son influence sur les questions de santé. Voilà qui est rafraîchissant !

Par exemple, la société des apprenants (les étudiants !) ont accepté de mettre sur pied un groupe d’intérêt sur les services cliniques en français. Ce n’est pas rien, même si cela ressemble à la politique des petits pas que nous avons tant connue en Ontario français. En effet, comme 23 % des étudiants sont francophones, il existe une prise de conscience comme quoi les étudiants ont un rôle important à jouer, y compris et surtout lorsque l’intérêt du patient – et ultimement de la communauté francophone – est en jeu.

Il y a eu d’intéressants échanges de points de vue sur le rôle accru que pourrait jouer l’EMNO, d’autres organisations dans le domaine de la santé ainsi que la communauté même, dans ses diverses facettes. J’ai bien hâte de connaître les suivis à ce Symposium. Beaucoup de pain sur la planche pour l’EMNO, mais j’ai confiance de voir le Groupe consultatif francophone et de la collectivité inciter la gouvernance de l’EMNO à prendre les décisions qu’elle doit prendre pour le bien de l’ensemble de la communauté francophone du Nord, et pas seulement de Sudbury, Hearst ou Thunder Bay.

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