25 septembre et Ville d’Ottawa
Tout d’abord, permettez-moi de souhaiter à tous les Franco-Ontariennes et Franco-Ontariens une superbe journée en ce 25 septembre ! Il se passe tellement de choses dynamiques et formidables, c’est vraiment exceptionnel. Je réfère entre autres à ce magnifique cadeau de L’Écho d’un peuple avec une nouvelle chanson qui déplace de l’air « en masse » (voir ci-dessous) !
J’aimerais quand même revenir sur la question d’une déclaration officiellement bilingue tant souhaitée par bien du monde, moi y compris, concernant la Ville d’Ottawa. J’ai pris position sur cette question puisque, en tant que commissaire, il aurait été plutôt incongru que je ne me prononce pas ! Plus encore, il aurait été encore plus étrange que je ne sois pas en faveur d’une déclaration de bilinguisme officiel ! L’Assemblée législative de la province a raté une belle occasion de le faire en 2005, c’est dommage et ce n’est pas nouveau.
Et puis, une déclaration officielle de bilinguisme réaffirmerait la place unique qu’occupe Ottawa dans l’échiquier canadien. C’est tout de même la capitale nationale ! Qui plus est, non seulement cela renforcerait le sentiment d’appartenance de tous les citoyens francophones et leur égalité de statut, mais cela enverrait aussi un message positif à tous ces visiteurs venant de partout au pays et du reste du monde. Qui sait, cela pourrait même influencer les commerçants à se montrer plus généreux et respectueux envers une clientèle pourtant bien présente. Par exemple, un menu, cela se traduit relativement facilement il me semble.
Cela dit, il existe un règlement qui enchâsse la Politique de bilinguisme; cette dernière se doit d’être appliquée, tout simplement. Je ne dis pas que ce n’est pas le cas actuellement, seules des enquêtes pourraient me permettre de porter un jugement sur cette question. Voilà pourquoi j’invite les gens de la région de la capitale nationale à nous faire part de leurs plaintes et autres manquements allégués à la Politique de bilinguisme. Rien ne vous empêche cependant de continuer de faire part de vos doléances directement à la Ville même. De fait, il ne s’agit pas non plus d’une répudiation du travail interne effectué par la Ville. Je vous indique que vous avez plusieurs options, soit porter plainte chez nous, soit à la Ville en ajoutant le Commissariat en cc (flsc-csf@ontario.ca).
En ce qui a trait au titre de fonctionnaire de la province qui a été utilisé pour me décrire, je le considérerais comme un compliment si j’en étais un, car je sais que les fonctionnaires travaillent très fort pour le bien commun de la province. Ceci dit, je n’en suis pas un. Je suis commissaire. Et (presque, mais c’est une autre histoire) indépendant.
Là où je suis d’accord avec le maire d’Ottawa, c’est qu’il ne s’agit pas d’une crise. Nous avons vécu des crises linguistiques en Ontario et nous savons que cela n’en est pas une. Il s’agit de savoir comment nous pouvons travailler ensemble afin de nous assurer d’offrir des services en français de qualité à la population.
Je compte sur la bonne foi de l’administration municipale – dont je ne doute aucunement – dans le processus de traitement des plaintes que nous avons d’ailleurs déjà commencé à recevoir.
Imposing bilingualism upon a vast majority of English speaking Citizens simply imposes a tyranny of the minority. I already feel disenfranchised in my own city as many/most meaningful City jobs now require French, and many of these positions are filled by Citizens of Quebec to the detriment of the abused majority of taxpayers. Your work is counterproductive and racist. You say Francophone. You mean French.
It would be a serious mistake to make Ontario and Ottawa Officially Bilingual. I’m from New Brunswick and look at the mess Official bilingualism has created in this Province. Most all government jobs require bilingualism and most of them are held by Francophones. Bilingualism is just another word for Francophone so the Anglos become second-class citizens.76% of the jobs go to Francophones and 23% to Anglophones. Official Bilingualism must be scrapped as it is tearing our country apart.
NO ! No ! No !
Non ! Non ! Non !
I wish that you would just stay out of Ottawa business. If I had my way, you would no longer have a job and Ontario would only be English.
I will be writting to my Mayor and telling him that Ottawa should be English and that jobs for the City only be filled be people living in Ontario and not Kbec.
Thank you for your comments, some more productive than others. Franco-Ontarians have been here, in Ontario, for the last 400 years and they are not about to leave just yet. Fortunately, in our democracy, majority has power to enact bills, regulations and policies while minorities enjoy rights to protect them. Some of your comments demonstrate quite clearly the need for minority protection. I therefore stand by my position on this issue.
Francois, protecting the minority against abuse from the majority is one thing but using your minority status and the minority language as a weapon against the majority is quite a different matter. The City of Ottawa hires a large number of Quebec residents because of the policy that bilingualism is needed for many of the positions and we all know that the bilingual ones are mainly French first. This is not only unfair to the tax-payers of Ottawa who are not only robbed of these jobs but they also lose on the taxes that are not paid to Ottawa. This policy benefits mainly Francophones. Your pro-French stance will not be tolerated for much longer. Ontario is already bankrupt – we cannot afford to continue spending our scarce financial resources giving you special status.
Monsieur le Commissaire, Depuis 1970, en parcourant le pays et en prenant compte des multiples éléments couverts par la presse écrite et électronique, J’ai entendu et entendu les déclarations, bonnes et mauvaises, de centaines de Canadiennes et de Canadiens au sujet du des langues officielles et du bilinguisme officiel au Canada, et plus rien ne me surprend. En général, la vaste majorité de celles-ci m’ont inspirées et mon données espoir en l’avenir de mon pays, de son gouvernement, de son drapeau, de ses peuples fondateurs et plus récemment de sa capitale canadienne, alors que d’autres m’ont profondément attristées et déçues.Plusieurs, pour toutes sortes de raison, souvent basées sur la peur, l’inquiétude ou la francophobie ont critiqué les langues officielles de notre pays mais ils n’ont surement pas tenu compte que le français et l’anglais sont deux des langues transcontinentales les plus utiles et utilisées sur la planète; qu’elles sont reconnues presque partout à travers le monde; et qu’elles regroupent plus de 750 millions d’anglophones et 250 millions de francophones, soient plus d’un milliards de citoyens de la terre qui lorsqu’ils travaillent main dans la main, assurent une force unique et incontournable pour assurer l’avancement de l’humanité. Ceci dit, et malgré une certaine opposition minoritaire normale dans une démocratie comme la nôtre, des deux côtés des barrières de la dualité linguistique, je suis assuré que la grande majorité des Canadiennes et Canadiens demeure généreuse, éclairée et ouverte; qu’elle aime profondément et est fière de son histoire et de sa dualité linguistique; et enfin, qu’elle demeure profondément attachée à ses deux langues officielles et à son pays..