Seconde rencontre avec une délégation du Sri Lanka
Afin de donner suite à notre première rencontre à Ottawa en juin 2010, j’ai eu la chance de rencontrer de nouveau le 5 juin dernier une délégation responsable de la mise en œuvre de la loi sur les langues officielles du Sri Lanka. Cette délégation était de passage au Canada pour la deuxième fois dans le cadre du projet de langues nationales de l’Agence canadienne de développement international, tel que dirigé par l’Institut des langues officielles et du bilinguisme de l’Université d’Ottawa et le cabinet Agriteam Canada.
Les représentants du gouvernement sri lankais désiraient en apprendre davantage sur les politiques et pratiques canadiennes en matière de langues officielles. Il faut dire que le Sri Lanka a lui aussi, tout comme le Canada, deux langues officielles. Ces deux langues, le cingalais et le tamoul, sont parlées au Sri Lanka dans des proportions similaires à l’anglais et au français au Canada.
Les objectifs du projet de langues nationales étaient de favoriser des relations positives entre les citoyens sri lankais dont la langue est le cingalais et ceux dont la langue est le tamoul, d’augmenter le respect pour les droits en matière de langues et de favoriser la cohésion sociale. Tout comme cela se fait au Canada, le gouvernement sri lankais vise à offrir à ses citoyennes et citoyens un accès aux communications et aux services publics dans la langue officielle de leur choix.
Les représentants de la délégation ont partagé avec moi les défis auxquels ils font face à cet égard. D’abord, ils considèrent qu’ils doivent davantage faire connaître la politique sur les langues officielles du Sri Lanka au sein de la fonction publique et auprès de la population sri lankaises. Par le biais de communications efficaces, les représentants désirent démontrer l’engagement du gouvernement à mettre en œuvre cette politique.
La délégation ressent par ailleurs aussi le besoin d’améliorer les structures opérationnelles liées à la mise en œuvre de la directive tout en obtenant plus de ressources. Elle a également identifié la nécessité de réviser les politiques nationales et provinciales liées à l’éducation et au recrutement du personnel au sein de la fonction publique nationale, provinciale et locale afin de les rendre conformes avec la politique nationale sur les langues.
Après m’être familiarisé avec les défis rencontrés par les représentants de la délégation, j’ai trouvé formidable de partager avec eux ce qui se fait ici, en Ontario. Cela nous a permis de discuter de la raison d’être de la Loi sur les services en français, du rôle et de l’approche du Commissariat auprès des ministères et agences du gouvernement et de la façon dont nous menons nos enquêtes et nos suivis.
J’ai énormément de respect pour les gens de cette délégation qui ont cherché à obtenir notre soutien afin que le Sri Lanka puisse accomplir des avancées en matière de langues officielles. Je salue leur leadership et leur ouverture sur nos pratiques et je serai certainement le premier à me réjouir qu’ils s’en inspirent pour répondre aux besoins de leurs citoyennes et citoyens.
Des échanges aussi constructifs entre communautés internationales peuvent générer de beaux progrès et je suis fier que le Commissariat ait pu participer à cette initiative. Je partage avec vous une photo de notre rencontre.
It is indeed an important occasion for us to meet French Language Commissioner of Ontario Mr.Boileau. It was really heartning to see the French Language commissioner’s effort to implement the French language services for the benefit of the French speaking community. I was really enticed by the speech he made at the time of concluding our meeting at his office.
Thank you very much dear Commissioner Boileau.
Merci Buku
Mohomed Niyas